La direction de Caterpillar France a annoncé que 733 emplois pourraient disparaître sur ses deux sites grenoblois. Cette décision vient compléter un plan de surpressions de plus de 20.000 postes déjà engagé aux Etats-Unis. Détails.
Le spécialiste américain des engins de chantiers, Caterpillar, vient d'annoncer la suppression de 733 emplois sur deux sites isérois.
Ce plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) toucherait un salarié sur quatre sur les sites de Grenoble et d'Echirolles, selon les délégués syndicaux CGT et CFDT. Cette décision intervient alors que Caterpillar France a enregistré une chute de 55% des commandes entre 2008 et le prévisionnel 2009, a indiqué Alain Massy, délégué syndical CFDT.
Ce plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) toucherait un salarié sur quatre sur les sites de Grenoble et d'Echirolles, selon les délégués syndicaux CGT et CFDT. Cette décision intervient alors que Caterpillar France a enregistré une chute de 55% des commandes entre 2008 et le prévisionnel 2009, a indiqué Alain Massy, délégué syndical CFDT.
Près de 20.000 suppressions de postes à travers le monde
Cette décision appuie le plan de licenciements et de départs volontaires engagé à l'international par le groupe depuis le mois de décembre.
Caterpillar, qui comptait près de 113.000 salariés fin 2008, table sur le départ de 4.000 ouvriers d'ici au 31 mars prochain, ainsi que des départs volontaires ou contraints pour 7.500 employés administratifs. En outre, 8.000 CDD et intérimaires (non compris dans les effectifs totaux) ne verront pas leurs contrats renouvelés. Autant de mesures qui montent le coût de ce plan social à 380 millions d'euros. Mais ce n'est pas tout, Caterpillar ne se limitera pas aux 20.000 suppressions de postes. Effectivement, le constructeur américain d'engins de chantier a annoncé, fin janvier, que plus de 2.000 emplois supplémentaires devraient disparaître.
Le gel des embauches et des salaires pour les employés administratifs sont aussi prévus alors que Caterpillar a enregistré en 2008 une quasi-stagnation de son bénéfice à 2,7 milliards d'euros.
Un chiffre d'affaires en hausse
Mais au quatrième trimestre, le bénéfice a reflué de 32%, à plus de 500 millions d'euros. «En conséquence de la forte baisse des ventes, nous pensons que les bénéfices 2009 chuteront lourdement par rapport à 2008, et nous prenons des mesures pour atteindre notre objectif de bénéfice», explique le groupe. La société a néanmoins enregistré un chiffre d'affaires sur les trois derniers mois de l'année en hausse de 6% par rapport au quatrième trimestre 2007.
