Alors que la journée nationale de laudition se tient le 13 mars prochain, une étude Ipsos commandée par lassociation Journée nationale de laudition révèle que 70% des ouvriers sont fréquemment gênés par le bruit au travail. Lenquête revient sur les préoccupations, les conséquences et les informations délivrées autour de ce problème. Découvrez les résultats.
Marteaux piqueurs, les grues, les bétonnières
le bruit fait partie du quotidien des ouvriers du BTP. Toutefois, les protections pour les oreilles sont obligatoires sur un chantier. Malgré cela près de 70% des ouvriers se disent fréquemment gênés par le bruit sur le lieu de travail.
En effet une étude Ipsos* réalisée pour lassociation Journée nationale de laudition dévoile que lindustrie et le bâtiment sont les deux secteurs les plus concernés par ce fléau. Avec 58%, ce sont les bruits dordre mécanique qui sont les plus incommodants. Et logiquement létude explique que les chantiers sont les principaux lieux où lon trouve des bruits dordre mécanique, ajoutant que les chantiers subissent également les parasites de la circulation automobile. Ainsi, 16% des personnes interrogées estiment que le chantier est lenvironnement où le bruit représente une réelle gêne. Au premier rang, on trouve latelier et le garage à 27% suivi du bureau à 20%.
Des conséquences sur la santé
Lenquête relève également quune personne sur deux se plaint de répercussions sur sa santé. La modification du comportement, la baisse de laudition et la santé en général sont les trois principales craintes citées. Pour les salariés travaillant dans lindustrie et la construction, les conséquences sont en premier lieu auditives (53%). Cependant ces secteurs bénéficient à 62% du dépistage lors de leur visite médicale annuelle. En comparaison le tertiaire atteint seulement 33%.
La construction, un secteur sensibilisé
Quant à linformation sur cette problématique, 41% des actifs se disent insuffisamment informés sur les conséquences sur la santé ; toutefois linformation est meilleure dans lindustrie et la construction (68%). Enfin, seulement 24% des actifs auraient eu loccasion de prendre part à une séance dinformation et de sensibilisation sur le bruit au travail. Mais là encore, les secteurs de la construction et de lindustrie sen sortent le mieux puisque un tiers des actifs aurait pris part à des réunions.
* Etude réalisée par téléphone 1613 individus âgés de 18 ans et plus exerçant une activité professionnelle, en 3 vagues denquête successives entre le 30 novembre et le 16 décembre 2007.
En effet une étude Ipsos* réalisée pour lassociation Journée nationale de laudition dévoile que lindustrie et le bâtiment sont les deux secteurs les plus concernés par ce fléau. Avec 58%, ce sont les bruits dordre mécanique qui sont les plus incommodants. Et logiquement létude explique que les chantiers sont les principaux lieux où lon trouve des bruits dordre mécanique, ajoutant que les chantiers subissent également les parasites de la circulation automobile. Ainsi, 16% des personnes interrogées estiment que le chantier est lenvironnement où le bruit représente une réelle gêne. Au premier rang, on trouve latelier et le garage à 27% suivi du bureau à 20%.
Des conséquences sur la santé
Lenquête relève également quune personne sur deux se plaint de répercussions sur sa santé. La modification du comportement, la baisse de laudition et la santé en général sont les trois principales craintes citées. Pour les salariés travaillant dans lindustrie et la construction, les conséquences sont en premier lieu auditives (53%). Cependant ces secteurs bénéficient à 62% du dépistage lors de leur visite médicale annuelle. En comparaison le tertiaire atteint seulement 33%.
La construction, un secteur sensibilisé
Quant à linformation sur cette problématique, 41% des actifs se disent insuffisamment informés sur les conséquences sur la santé ; toutefois linformation est meilleure dans lindustrie et la construction (68%). Enfin, seulement 24% des actifs auraient eu loccasion de prendre part à une séance dinformation et de sensibilisation sur le bruit au travail. Mais là encore, les secteurs de la construction et de lindustrie sen sortent le mieux puisque un tiers des actifs aurait pris part à des réunions.
* Etude réalisée par téléphone 1613 individus âgés de 18 ans et plus exerçant une activité professionnelle, en 3 vagues denquête successives entre le 30 novembre et le 16 décembre 2007.