D'après une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) publiée jeudi, près de 7% des locataires ont connu en 2002 des retards de paiement de leur loyer au cours des deux années précédentes.
Parmi les 9,2 millions de locataires pris en compte dans l'enquête «Logement» de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES)*, 610.000 ont eu un retard de paiement d'au moins deux mois en 2002. Et 1.288.000 ont exprimé des difficultés à payer leur loyer. Ce sont les familles monoparentales (14%) et les couples avec enfant(s) (9%) sont les foyers qui les plus concernés par ces retards de paiement.
L'étude révèle également que les locataires du parc social sont plus nombreux à avoir connu des retards de loyers que ceux du parc privé ( 9% contre 5%).
Parmi les raisons aux difficultés à assumer un loyer, le niveau de ressources a une part prépondérante : 65% des locataires concernés ont «un niveau de vie inférieur à 9.655 euros par an», et dans 26% des foyers, le chef de famille au chômage. Ainsi, les ménages qui ont eu un de leurs membres au chômage durant les quatre dernières années sont trois fois plus nombreux à rencontrer des problèmes de loyers. Selon Delphine Nivière, auteur de l'étude, la situation des locataires est aussi fragilisée par un contrat à durée déterminée (CDD) ou un intérim.
Séparation (12%), naissance (11%) ou départ des enfants (11%)? les changements de situation familiale peuvent aussi être des facteurs de difficultés de paiement. Des problèmes que l'auteur explique par une perte de prestations familiales ou un effort financier accru pour financer des études.
Si ces chiffres restent élevés, la tendance est à la baisse par rapport à la précédente enquête de 1996. A cette époque, 16,6% des locataires avaient exprimé des difficultés à payer leur loyer (contre14% en 2002) et 6,9% avaient eu des retards de paiement (contre 6,7% en 2002).
*L'étude repose sur l'exploitation de l'enquête logement de l'Insee effectuée entre décembre 2001 et février 2002. Elle porte sur un échantillon de 45.000 logements. L'échantillon a été restreint aux ménages locataires de leur logement dont la personne de référence n'est pas étudiante.
L'étude révèle également que les locataires du parc social sont plus nombreux à avoir connu des retards de loyers que ceux du parc privé ( 9% contre 5%).
Parmi les raisons aux difficultés à assumer un loyer, le niveau de ressources a une part prépondérante : 65% des locataires concernés ont «un niveau de vie inférieur à 9.655 euros par an», et dans 26% des foyers, le chef de famille au chômage. Ainsi, les ménages qui ont eu un de leurs membres au chômage durant les quatre dernières années sont trois fois plus nombreux à rencontrer des problèmes de loyers. Selon Delphine Nivière, auteur de l'étude, la situation des locataires est aussi fragilisée par un contrat à durée déterminée (CDD) ou un intérim.
Séparation (12%), naissance (11%) ou départ des enfants (11%)? les changements de situation familiale peuvent aussi être des facteurs de difficultés de paiement. Des problèmes que l'auteur explique par une perte de prestations familiales ou un effort financier accru pour financer des études.
Si ces chiffres restent élevés, la tendance est à la baisse par rapport à la précédente enquête de 1996. A cette époque, 16,6% des locataires avaient exprimé des difficultés à payer leur loyer (contre14% en 2002) et 6,9% avaient eu des retards de paiement (contre 6,7% en 2002).
*L'étude repose sur l'exploitation de l'enquête logement de l'Insee effectuée entre décembre 2001 et février 2002. Elle porte sur un échantillon de 45.000 logements. L'échantillon a été restreint aux ménages locataires de leur logement dont la personne de référence n'est pas étudiante.