Le gouvernement a programmé une amputation de 27% des crédits pour les restauration du patrimoine architectural. Les conséquences peuvent être dramatiques pour de nombreuses PME spécialisées.
Le groupement français des entreprises de restauration de monuments historiques de la fédération française du bâtiment (GMH - FFB) a demandé mercredi que le gouvernement débloque les crédits annoncés lors du vote de la loi de finances 2004 pour la restauration du patrimoine architectural.
"Alors que le précédent ministre de la Culture avait annoncé en septembre dernier une hausse de 10% des crédits pour la restauration du patrimoine architectural, c'est une amputation de 27% (soit 60 M EUR) qui est aujourd'hui programmée", estime dans un communiqué l'organisation, qui demande que le gouvernement débloque "très rapidement" ces crédits.
Rappelons que le gouvernement avait annoncé mi-avril des gels de crédits totalisant 4 milliards d'euros.
Selon les entreprises du secteur, cette décision va avoir pour effet d'interrompre toute activité dès le 3ème trimestre 2004, "mettant en péril l'entretien des 45.000 monuments historiques inscrits ou classés".
Pour les entreprises des monuments historiques, qui emploient plus de 9.000 personnes "perpétuant des savoir-faire régionaux séculaires, cette remise en cause des crédits promis va se traduire par des licenciements, voire des dépôts de bilan".
La perte de ce savoir-faire aurait une conséquence catastrophique pour notre pays ajoute le groupement français des entreprises de restauration de monuments historiques qui rappelle que 10 ans minimum sont nécessaires pour former un bon compagnon-restaurateur et que ce secteur est caractérisé par un fort contenu d'emploi (2,5 emplois pour 15.000 euros de travaux contre 2,2 pour l'ensemble de l'économie).
"Alors que le précédent ministre de la Culture avait annoncé en septembre dernier une hausse de 10% des crédits pour la restauration du patrimoine architectural, c'est une amputation de 27% (soit 60 M EUR) qui est aujourd'hui programmée", estime dans un communiqué l'organisation, qui demande que le gouvernement débloque "très rapidement" ces crédits.
Rappelons que le gouvernement avait annoncé mi-avril des gels de crédits totalisant 4 milliards d'euros.
Selon les entreprises du secteur, cette décision va avoir pour effet d'interrompre toute activité dès le 3ème trimestre 2004, "mettant en péril l'entretien des 45.000 monuments historiques inscrits ou classés".
Pour les entreprises des monuments historiques, qui emploient plus de 9.000 personnes "perpétuant des savoir-faire régionaux séculaires, cette remise en cause des crédits promis va se traduire par des licenciements, voire des dépôts de bilan".
La perte de ce savoir-faire aurait une conséquence catastrophique pour notre pays ajoute le groupement français des entreprises de restauration de monuments historiques qui rappelle que 10 ans minimum sont nécessaires pour former un bon compagnon-restaurateur et que ce secteur est caractérisé par un fort contenu d'emploi (2,5 emplois pour 15.000 euros de travaux contre 2,2 pour l'ensemble de l'économie).