A lissue dun Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement a retenu cinquante projets, dont le Lyon-Turin, le TGV Est et le Canal Seine-Nord.
Principale surprise de ce Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (CIADT), qui sest réuni à Matignon le jeudi 18 décembre 2003, sur les 50 projets retenus, seulement neuf concernent le secteur routier. Le gouvernement a également décidé la création d'une "agence pour le financement des infrastructures de transport". Paradoxalement, alors que 75% des investissements prévus par le CIADT sont des "investissements non routiers", cette agence sera financée par la route car elle recevra l'intégralité des dividendes des sociétés autoroutières, ainsi que des dotations budgétaires pour les infrastructures de transport. "La nouvelle agence mobilisera ainsi pour la période 2004- 2012 un niveau de ressources qui pourra atteindre 7,5 milliards d'euros, permettant d'engager plus de 20 milliards d'euros de travaux", précise le communiqué du gouvernement.
Conséquence directe de ce mode de financement, le gouvernement a décidé de geler la privatisation des Autoroutes du Sud de la France (ASF), propriété de l'Etat à un peu plus de 50% et de garder les Autoroutes du Nord et de l'Est (Sanef) et la société des autoroutes Rhin-Rhône (SAPRR). Une augmentation de capital de ces deux sociétés détenues à 100% par lEtat est tout de même envisagée.
Huit nouvelles lignes de train à grande vitesse (TGV) sont donc programmées. Pour certaines comme la ligne Lyon-Turin, le prolongement du TGV-Est jusqu'à Strasbourg ou le tronçon Tours-Bordeaux-Espagne (dont les travaux devraient être lancés en 2006), les projets étaient bien avancés. D'autres, comme la ligne Bordeaux-Toulouse, qui pourrait être opérationnelle en 2020-25, ou le prolongement du TGV Paris-Marseille vers Nice, étaient envisagées mais ne faisaient pas encore l'objet d'engagements fermes de la part de l'Etat. Sont aussi prévus le TGV Rhin-Rhône (Dijon-Mulhouse), le TGV Bretagne-Pays-de-la-Loire, la ligne Perpignan-Figueras et le contournement de Nîmes et de Montpellier, ainsi que l'interconnexion des TGV au sud de l'Ile-de-France.
Le gouvernement a également insisté sur les projets fluvio-martimes, notamment avec les "autoroutes de la mer" sur les façades atlantique et méditerranéenne pour le transport maritime de fret intra-européen, et le lancement du canal Seine-Escaut.
Neuf projets autoroutiers ont été retenus comme l'inscription au schéma autoroutier de la liaison Niort-Limoges, l'accélération de l'élargissement à quatre voies de routes nationales et le développement de "15 pôles économiques", de Marseille à Lille et de Strasbourg à Nantes.
A noter que parmi les programmes retenus par le CIADT, le gouvernement prévoit la création d'un fonds de soutien au déploiement de l'internet à haut débit, doté de 100 millions d'euros. Il gouvernement consacrera également 125 millions d'euros d'ici 2008 à la "rénovation lourde" de 30 musées territoriaux.
Conséquence directe de ce mode de financement, le gouvernement a décidé de geler la privatisation des Autoroutes du Sud de la France (ASF), propriété de l'Etat à un peu plus de 50% et de garder les Autoroutes du Nord et de l'Est (Sanef) et la société des autoroutes Rhin-Rhône (SAPRR). Une augmentation de capital de ces deux sociétés détenues à 100% par lEtat est tout de même envisagée.
Huit nouvelles lignes de train à grande vitesse (TGV) sont donc programmées. Pour certaines comme la ligne Lyon-Turin, le prolongement du TGV-Est jusqu'à Strasbourg ou le tronçon Tours-Bordeaux-Espagne (dont les travaux devraient être lancés en 2006), les projets étaient bien avancés. D'autres, comme la ligne Bordeaux-Toulouse, qui pourrait être opérationnelle en 2020-25, ou le prolongement du TGV Paris-Marseille vers Nice, étaient envisagées mais ne faisaient pas encore l'objet d'engagements fermes de la part de l'Etat. Sont aussi prévus le TGV Rhin-Rhône (Dijon-Mulhouse), le TGV Bretagne-Pays-de-la-Loire, la ligne Perpignan-Figueras et le contournement de Nîmes et de Montpellier, ainsi que l'interconnexion des TGV au sud de l'Ile-de-France.
Le gouvernement a également insisté sur les projets fluvio-martimes, notamment avec les "autoroutes de la mer" sur les façades atlantique et méditerranéenne pour le transport maritime de fret intra-européen, et le lancement du canal Seine-Escaut.
Neuf projets autoroutiers ont été retenus comme l'inscription au schéma autoroutier de la liaison Niort-Limoges, l'accélération de l'élargissement à quatre voies de routes nationales et le développement de "15 pôles économiques", de Marseille à Lille et de Strasbourg à Nantes.
A noter que parmi les programmes retenus par le CIADT, le gouvernement prévoit la création d'un fonds de soutien au déploiement de l'internet à haut débit, doté de 100 millions d'euros. Il gouvernement consacrera également 125 millions d'euros d'ici 2008 à la "rénovation lourde" de 30 musées territoriaux.