Les anciens squatters de Cachan (Val de Marne) évacués le 17 août dernier, et qui depuis campent dans un gymnase, seront partiellement relogés. Le préfet du département, Bernard Tomasini, a annoncé mercredi que ses services avaient pu trouver plus d'une quarantaine de «logements pérennes».
Ces logements, dont dix ont été proposés par l'Opac de Paris, vont être mis à la disposition des familles évacuées qui ont accepté d'être relogées en urgence à l'hôtel, a précisé Bernard Tomasini au cours d'une conférence de presse à la préfecture. Les familles en situation régulière qui occupent actuellement le gymnase de Cachan pourront profiter de cette offre à partir du moment où elles accepteront de quitter le gymnase pour être logées momentanément à l'hôtel, a ajouté le préfet.
Selon le préfet, deux recensements menés depuis 2004 dans le squat du Crous de Cachan font état d'une centaine de familles en situation régulière désireuses d'un logement social. «On peut espérer reloger ces 100 familles, sans les traiter de façon prioritaire par rapport aux autres demandeurs de logements sociaux du département, dans les deux ou trois mois», a déclaré le préfet.
De son côté, l'Opac de Paris a annoncé qu'il disposait de plus de 6.000 logements dans le Val-de-Marne dont 4.000 logements sociaux, principalement à Champigny-sur-Marne et à Villiers-sur-Marne. L'OPAC indique avoir attribué en moyenne au cours des dernières années 4.500 logements sociaux par an.
Selon le préfet, deux recensements menés depuis 2004 dans le squat du Crous de Cachan font état d'une centaine de familles en situation régulière désireuses d'un logement social. «On peut espérer reloger ces 100 familles, sans les traiter de façon prioritaire par rapport aux autres demandeurs de logements sociaux du département, dans les deux ou trois mois», a déclaré le préfet.
De son côté, l'Opac de Paris a annoncé qu'il disposait de plus de 6.000 logements dans le Val-de-Marne dont 4.000 logements sociaux, principalement à Champigny-sur-Marne et à Villiers-sur-Marne. L'OPAC indique avoir attribué en moyenne au cours des dernières années 4.500 logements sociaux par an.
