Véritable piège pour les voitures, l'arrivée de l'A7 en plein centre urbain a été revue par l'agence Seura qui a tenu compte du confort des riverains et du respect de l'environnement.
Un piège. C'est ainsi qu'était surnommée la fin de l'A7 en plein Marseille, au niveau de la place d'Aix. Après 800 km d'autoroute, l'automobiliste se trouve nez à nez avec un feu rouge, sans savoir quelle direction prendre. Surtout, cette saignée de bitume coupait net un quartier envahit par les pollutions sonores et des gaz d'échappement.
L'Etablissement Public d'Aménagement Euroméditerranée avait lancé un concours d'étude, et vient de désigner lauréate l'équipe composée de l'agence Seura (mandataire) d'architectes urbanistes, du paysagiste Philippe Raguin et de trois bureaux d'études pour les techniques de circulation, les lumières et les techniques.
Comme l'indique l'agence Seura, ce projet s'inscrit dans les " préoccupations actuelles des villes françaises ", que sont les infrastructures gagnées par l'urbanisation et qui génèrent des nuisances qui ne sont plus acceptables, tant " en qualité de vie " qu'en terme de " déplacement pour les riverains et les usagers ".
Les cinq objectifs fixés visaient à faire reculer l'A7 tout en assurant une bonne fluidité de la circulation ; concilier entrée de ville et usager des quartiers ; tisser du lien entre les quartiers déchirés par les infrastructures de l'A7 ; ouvrir les nouveaux boulevards aux cheminements et aux échanges ; afficher le dynamisme économique de la métropole marseillaise.
A la fin des travaux, prévue pour 2006, l'automobiliste arrivant dans la ville sera guidé par des alignements d'arbres, glissera insensiblement sur un boulevard urbain et arrivera sur une place au pied d'un " escalier monumental de 39 marches ", couronné par la perspective de Notre Dame de la Garde.
" Parcourant ces marches, son regard s'arrête sur un parvis, lieu de sociabilité. Il lève naturellement le pied et tourne alors à gauche vers le Quartier Saint Charles ou à droite vers la place Marceau puis vers la porte d'Aix ou le Port ", explique l'agence Seura.
Lieu de vie
Cette distribution de la circulation en amont n'est pas qu'un simple déplacement du problème. Elle permet de créer de l'espace, à commencer par des plantations d'arbres d'essence méditerranéenne.
Les 39 marches de cet escalier, dans la tradition marseillaise, offre un lien urbain entre des quartiers jusqu'ici habitués à se tourner le dos. Elles réunissent des écoles, des commerces, des salles de sport, des centres administratifs ou encore universitaires. L'agence a cherché à faire de ce croisement, non un lieu de passage, mais " un lieu de vie ".
Euroméditerranée mène une opération d'intérêt national visant à faire de Marseille une métropole de premier plan au travers de l'aménagement de 310 hectares entre la gare Saint Charles et le port, contigus au centre ville.
L'agence Seura, fondée en 1989 par Alain Payeur, est constituée de trois architectes urbanistes associés. Elle a été lauréate du palmarès de l'Architecture en 1995 de la SCIC pour un immeuble de 59 logements PLA à Rosny.
L'Etablissement Public d'Aménagement Euroméditerranée avait lancé un concours d'étude, et vient de désigner lauréate l'équipe composée de l'agence Seura (mandataire) d'architectes urbanistes, du paysagiste Philippe Raguin et de trois bureaux d'études pour les techniques de circulation, les lumières et les techniques.
Comme l'indique l'agence Seura, ce projet s'inscrit dans les " préoccupations actuelles des villes françaises ", que sont les infrastructures gagnées par l'urbanisation et qui génèrent des nuisances qui ne sont plus acceptables, tant " en qualité de vie " qu'en terme de " déplacement pour les riverains et les usagers ".
Les cinq objectifs fixés visaient à faire reculer l'A7 tout en assurant une bonne fluidité de la circulation ; concilier entrée de ville et usager des quartiers ; tisser du lien entre les quartiers déchirés par les infrastructures de l'A7 ; ouvrir les nouveaux boulevards aux cheminements et aux échanges ; afficher le dynamisme économique de la métropole marseillaise.
A la fin des travaux, prévue pour 2006, l'automobiliste arrivant dans la ville sera guidé par des alignements d'arbres, glissera insensiblement sur un boulevard urbain et arrivera sur une place au pied d'un " escalier monumental de 39 marches ", couronné par la perspective de Notre Dame de la Garde.
" Parcourant ces marches, son regard s'arrête sur un parvis, lieu de sociabilité. Il lève naturellement le pied et tourne alors à gauche vers le Quartier Saint Charles ou à droite vers la place Marceau puis vers la porte d'Aix ou le Port ", explique l'agence Seura.
Lieu de vie
Cette distribution de la circulation en amont n'est pas qu'un simple déplacement du problème. Elle permet de créer de l'espace, à commencer par des plantations d'arbres d'essence méditerranéenne.
Les 39 marches de cet escalier, dans la tradition marseillaise, offre un lien urbain entre des quartiers jusqu'ici habitués à se tourner le dos. Elles réunissent des écoles, des commerces, des salles de sport, des centres administratifs ou encore universitaires. L'agence a cherché à faire de ce croisement, non un lieu de passage, mais " un lieu de vie ".
Euroméditerranée mène une opération d'intérêt national visant à faire de Marseille une métropole de premier plan au travers de l'aménagement de 310 hectares entre la gare Saint Charles et le port, contigus au centre ville.
L'agence Seura, fondée en 1989 par Alain Payeur, est constituée de trois architectes urbanistes associés. Elle a été lauréate du palmarès de l'Architecture en 1995 de la SCIC pour un immeuble de 59 logements PLA à Rosny.