Pour la FFB du Nord-Pas-de-Calais, qui connaît une importante pénurie de main-d'oeuvre, la réponse est " oui ".
La Fédération française du bâtiment (FFB) du Nord-Pas-de-Calais a estimé lundi 28 mai que la loi sur les 35 heures était inadaptée au secteur du bâtiment, qui connaît une pénurie de main d'oeuvre dans la région.
Au cours d'une conférence de presse commune avec la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), la FFB a dénoncé la "mise en péril des PME", estimant que loi sur les 35 heures ne pouvait générer aucune création d'emploi dans une région où il y a pénurie de main d'oeuvre.
"Deux entreprises sur trois déclarent manquer de main d'oeuvre qualifiée et il reste 3.000 postes à pourvoir dans la région Nord-Pas-de-Calais", a déclaré Guy Laurent, du bureau régional de la FFB.
"Dans la région, 80% des entreprises du bâtiment sont des PME ou des
artisans qui emploient en moyenne trois salariés. Une réduction de 4 heures par salarié ne crée pas un emploi mais fait perdre 12 heures de production par semaine", a expliqué M. Laurent.
Pour la FFB, la réduction du temps de travail ne peut créer des emplois que si "elle ne porte pas atteinte à la compétitivité" et ne handicape pas la France par rapport à ses voisins.
"La loi doit tenir compte des spécificités du bâtiment, comme la saisonnalité ou la mobilité des chantiers, et permettre une plus grande flexibilité dans le fonctionnement des entreprises", a souligné M. Laurent.
Après plusieurs années de crise, la situation du bâtiment s'est améliorée, avec une croissance de 5,7% en 2000. Mais la tendance est à la prudence "car on ignore si la croissance va se poursuivre et on prévoit un net ralentissement pour 2001!", a-t-il ajouté.
Au cours d'une conférence de presse commune avec la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), la FFB a dénoncé la "mise en péril des PME", estimant que loi sur les 35 heures ne pouvait générer aucune création d'emploi dans une région où il y a pénurie de main d'oeuvre.
"Deux entreprises sur trois déclarent manquer de main d'oeuvre qualifiée et il reste 3.000 postes à pourvoir dans la région Nord-Pas-de-Calais", a déclaré Guy Laurent, du bureau régional de la FFB.
"Dans la région, 80% des entreprises du bâtiment sont des PME ou des
artisans qui emploient en moyenne trois salariés. Une réduction de 4 heures par salarié ne crée pas un emploi mais fait perdre 12 heures de production par semaine", a expliqué M. Laurent.
Pour la FFB, la réduction du temps de travail ne peut créer des emplois que si "elle ne porte pas atteinte à la compétitivité" et ne handicape pas la France par rapport à ses voisins.
"La loi doit tenir compte des spécificités du bâtiment, comme la saisonnalité ou la mobilité des chantiers, et permettre une plus grande flexibilité dans le fonctionnement des entreprises", a souligné M. Laurent.
Après plusieurs années de crise, la situation du bâtiment s'est améliorée, avec une croissance de 5,7% en 2000. Mais la tendance est à la prudence "car on ignore si la croissance va se poursuivre et on prévoit un net ralentissement pour 2001!", a-t-il ajouté.