Le Conseil général des Hauts-de-Seine sest engagé à construire quelque 3.000 nouveaux logements étudiants sur six ans, en échange du transfert de compétence du logement étudiant à la communauté des Hauts-de-Bièvre. Les syndicats étudiants sont partagés sur cette initiative.
Le Conseil général des Hauts-de-Seine proposera un plan de construction de 3.000 nouveaux logements étudiants sur six ans, en contrepartie du transfert de la compétence du logement étudiant à la communauté des Hauts-de-Bièvre, selon une information du ministère de l'Enseignement supérieur. Cest notamment de cette communauté que fait partie la ville dAntony, où est située la première résidence universitaire de France qui compte 2.000 chambres et dont létat de délabrement est important.
A lautomne dernier, la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre avait demandé à ce que lui soit transféré la compétence pour prendre en charge le logement des étudiants sur son territoire (une charge appartenant à l'Etat), comme lautorise une loi de 2004 sur les libertés et responsabilités locales. Les 3.000 nouveaux logements «devront être localisés prioritairement à proximité des lieux d'enseignement supérieur, des gares, ou facilement accessibles par les transports en commun», a demandé le Conseil général.
Selon le ministère de l'Enseignement supérieur, «l'état actuel du parc de résidences étudiantes dans les Hauts-de-Seine nécessite d'importantes opérations de réorganisation des implantations et de réhabilitations. Dans le cadre de ces réorganisations, toute suppression de capacité d'accueil devra être compensée par la construction préalable de nouveaux logements, sur la base de 1,2 logement construit pour 1 logement remplacé».
Les syndicats étudiants réagissent
Si le syndicat étudiant Uni sest réjoui de cette initiative en invitant «tous les départements à suivre cet exemple», le syndicat Unef, pour sa part, a protesté contre ce transfert de compétence pour ce qui concerne les installations concernant la communauté des Hauts-de-Bièvre. «En se dessaisissant du logement étudiant à Antony, l'Etat se décharge de manière inacceptable de sa responsabilité concernant l'urgence de la situation du logement étudiant en Ile-de-France», estime lUnef. Si le syndicat salue le plan 3.000 logements, il se dit en revanche opposé «au transfert de la résidence universitaire d'Antony» à la communauté des Hauts-de-Bièvre qui entend, selon lui, «récupérer à d'autres fins les terrains d'Etat sur lesquels est construite la résidence».
A lautomne dernier, la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre avait demandé à ce que lui soit transféré la compétence pour prendre en charge le logement des étudiants sur son territoire (une charge appartenant à l'Etat), comme lautorise une loi de 2004 sur les libertés et responsabilités locales. Les 3.000 nouveaux logements «devront être localisés prioritairement à proximité des lieux d'enseignement supérieur, des gares, ou facilement accessibles par les transports en commun», a demandé le Conseil général.
Selon le ministère de l'Enseignement supérieur, «l'état actuel du parc de résidences étudiantes dans les Hauts-de-Seine nécessite d'importantes opérations de réorganisation des implantations et de réhabilitations. Dans le cadre de ces réorganisations, toute suppression de capacité d'accueil devra être compensée par la construction préalable de nouveaux logements, sur la base de 1,2 logement construit pour 1 logement remplacé».
Les syndicats étudiants réagissent
Si le syndicat étudiant Uni sest réjoui de cette initiative en invitant «tous les départements à suivre cet exemple», le syndicat Unef, pour sa part, a protesté contre ce transfert de compétence pour ce qui concerne les installations concernant la communauté des Hauts-de-Bièvre. «En se dessaisissant du logement étudiant à Antony, l'Etat se décharge de manière inacceptable de sa responsabilité concernant l'urgence de la situation du logement étudiant en Ile-de-France», estime lUnef. Si le syndicat salue le plan 3.000 logements, il se dit en revanche opposé «au transfert de la résidence universitaire d'Antony» à la communauté des Hauts-de-Bièvre qui entend, selon lui, «récupérer à d'autres fins les terrains d'Etat sur lesquels est construite la résidence».