Pour lutter contre les vols, le racket et le chantage à lemploi sur les chantiers, la Fédération du BTP des Bouches-du-Rhône (FBTP13) vient de mettre en place à Marseille un dispositif inédit de prévention et de répression en partenariat avec la police et la justice. Explications de René Nostriano, président de la Fédération.
Batiactu : Pourquoi avez-vous décidé de mettre en place un dispositif de prévention et de lutte contre le blocage des chantiers ?
René Nostriano : On constate depuis deux ans une recrudescence de plaintes, dexactions dans les zones sensibles de Marseille. On enregistre des chantages à lembauche, des vols de matériel et des entraves au bon déroulement des chantiers. Ce qui représente 100 millions deuros de perte pour les entreprises. On a donc décidé dalerter la préfecture de police pour étudier différentes solutions pour éradiquer ces problèmes.
Batiactu : Quels sont les délits les plus rencontrés ?
R.N : On recense beaucoup de vols. Des vols traditionnels dappareils sanitaires : baignoires, lavabos, portes, châssis, menuiserie. Et puis dernièrement, avec la flambée des matières premières, on note une recrudescence des vols de cuivre et de ferraille. On remarque également des pillages de câbles de grues, de tractopelles qui peuvent immobiliser un chantier pendant plusieurs jours. Enfin, de nombreuses entreprises sont victimes de chantage à lembauche avec menaces et tentatives dintimidation.
Batiactu : En quoi consiste le dispositif de prévention et répression ?
R.N : Ce dispositif encourage les entreprises à alerter la police, à porter plainte. Et puis surtout il mobilise les renseignements généraux, la police, la gendarmerie et la justice.
Nous avons aussi en projet de créer un lot de contrôle et de gardiennage pour assurer la sécurité et pour lutter contre le travail clandestin.
René Nostriano : On constate depuis deux ans une recrudescence de plaintes, dexactions dans les zones sensibles de Marseille. On enregistre des chantages à lembauche, des vols de matériel et des entraves au bon déroulement des chantiers. Ce qui représente 100 millions deuros de perte pour les entreprises. On a donc décidé dalerter la préfecture de police pour étudier différentes solutions pour éradiquer ces problèmes.
Batiactu : Quels sont les délits les plus rencontrés ?
R.N : On recense beaucoup de vols. Des vols traditionnels dappareils sanitaires : baignoires, lavabos, portes, châssis, menuiserie. Et puis dernièrement, avec la flambée des matières premières, on note une recrudescence des vols de cuivre et de ferraille. On remarque également des pillages de câbles de grues, de tractopelles qui peuvent immobiliser un chantier pendant plusieurs jours. Enfin, de nombreuses entreprises sont victimes de chantage à lembauche avec menaces et tentatives dintimidation.
Batiactu : En quoi consiste le dispositif de prévention et répression ?
R.N : Ce dispositif encourage les entreprises à alerter la police, à porter plainte. Et puis surtout il mobilise les renseignements généraux, la police, la gendarmerie et la justice.
Nous avons aussi en projet de créer un lot de contrôle et de gardiennage pour assurer la sécurité et pour lutter contre le travail clandestin.
Les 8 propositions du dispositif
1- Rappeler aux chefs dentreprises et aux maîtres douvrage la nécessité dalerter la police, ou la gendarmerie dès quune infraction est constatée et de porter plainte de façon la plus circonstanciée.
2- Le dispositif mis en uvre uniquement à Marseille devrait sétendre à tout le département
3- Des liens privilégiés réservés entre les services de police ou de gendarmerie et les parquets.
4- Mobilisation des entreprises et des maîtres douvrage via la Fédération du BTP, sur la nécessité davoir une sécurisation effective des chantiers (une entreprise de gardiennage dûment agréée), et ce en liaison avec la direction du Travail et de lEmploi et les services de police et de gendarmerie.
5- Demander aux services de lurbanisme de transmettre à la Préfecture les différentes phases de travaux prévus sur le département et les différents projets.
6- Mise en uvre du dispositif dans chacun des Comité Locale de Sécurité du département, et suivi par chaque Comité Locale de Sécurité et prévention du département concerné.
7- Chaque nouveau partenaire (PJ, gendarmerie ) prépare une fiche réflexe qui sera jointe aux précédentes.
8- Communication sur la mise en uvre de lextension par la FBTP13, les bailleurs sociaux et les communes concernées par le biais de la presse locale et des publications spécialisées.
1- Rappeler aux chefs dentreprises et aux maîtres douvrage la nécessité dalerter la police, ou la gendarmerie dès quune infraction est constatée et de porter plainte de façon la plus circonstanciée.
2- Le dispositif mis en uvre uniquement à Marseille devrait sétendre à tout le département
3- Des liens privilégiés réservés entre les services de police ou de gendarmerie et les parquets.
4- Mobilisation des entreprises et des maîtres douvrage via la Fédération du BTP, sur la nécessité davoir une sécurisation effective des chantiers (une entreprise de gardiennage dûment agréée), et ce en liaison avec la direction du Travail et de lEmploi et les services de police et de gendarmerie.
5- Demander aux services de lurbanisme de transmettre à la Préfecture les différentes phases de travaux prévus sur le département et les différents projets.
6- Mise en uvre du dispositif dans chacun des Comité Locale de Sécurité du département, et suivi par chaque Comité Locale de Sécurité et prévention du département concerné.
7- Chaque nouveau partenaire (PJ, gendarmerie ) prépare une fiche réflexe qui sera jointe aux précédentes.
8- Communication sur la mise en uvre de lextension par la FBTP13, les bailleurs sociaux et les communes concernées par le biais de la presse locale et des publications spécialisées.