Le programme de rénovation urbaine mis en place par la loi du 1er août 2003 pour réhabiliter les quartiers sensibles constitue une importante étape dans lhistoire de la politique de la ville. Après trois ans de travaux, lagence pour la rénovation urbaine (Anru) dresse un premier bilan et annonce ses futurs défis.
«Cest le plus grand chantier de lhistoire civile française» a lancé Jean Louis Borloo, ministre de la Cohésion sociale venu mercredi dans les locaux de lAnru qui fête ses trois ans. Il sest réjoui notamment que la France ait été «capable de lancer un plan Marshall pour les banlieues».
Ce troisième anniversaire est pour lAnru loccasion de faire le point sur les différentes actions menées dans les banlieues. Ainsi, plus de 27 milliards deuros de travaux de réaménagements ont été engagés. Au 1er février, 400 quartiers bénéficient déjà dun projet approuvé par lAnru et 3 nouveaux projets de quartiers sont mis en chantier chaque semaine. Dici à 2013, 530 quartiers vont être rénovés et modernisés pour près de 4 millions dhabitants pour un montant total de 38 milliards deuros.
Par ailleurs, lAnru est dores et déjà soutenue par 7 régions : lAuvergne, la Basse-Normandie, la Bourgogne, la Bretagne, le Nord-Pas-de-Calais, le Poitou-Charentes et Rhône-Alpes. Dautres conventions sont en cours de finalisation, le tout pour une contribution financière denviron 3 milliards deuros. Et puis, les régions ne sont pas les seules à faire des efforts en matière de logement puisque 3 départements (lEure, le Val-de-Marne et les Hauts-de-Seine) ont déjà signé une convention avec lAnru.
Concernant, les perspectives 2007, lAgence prévoit de renforcer la synergie entre projets de rénovation urbaine et contrats urbains de cohésion sociale, daméliorer laccompagnement personnalisé des habitants notamment dans leur retour à lemploi et dans leur relogement. LAnru insiste également sur limportance de la qualité des projets proposés notamment en matière architecturale, environnementale, urbaine et performances énergétique.
Ce troisième anniversaire est pour lAnru loccasion de faire le point sur les différentes actions menées dans les banlieues. Ainsi, plus de 27 milliards deuros de travaux de réaménagements ont été engagés. Au 1er février, 400 quartiers bénéficient déjà dun projet approuvé par lAnru et 3 nouveaux projets de quartiers sont mis en chantier chaque semaine. Dici à 2013, 530 quartiers vont être rénovés et modernisés pour près de 4 millions dhabitants pour un montant total de 38 milliards deuros.
Par ailleurs, lAnru est dores et déjà soutenue par 7 régions : lAuvergne, la Basse-Normandie, la Bourgogne, la Bretagne, le Nord-Pas-de-Calais, le Poitou-Charentes et Rhône-Alpes. Dautres conventions sont en cours de finalisation, le tout pour une contribution financière denviron 3 milliards deuros. Et puis, les régions ne sont pas les seules à faire des efforts en matière de logement puisque 3 départements (lEure, le Val-de-Marne et les Hauts-de-Seine) ont déjà signé une convention avec lAnru.
Concernant, les perspectives 2007, lAgence prévoit de renforcer la synergie entre projets de rénovation urbaine et contrats urbains de cohésion sociale, daméliorer laccompagnement personnalisé des habitants notamment dans leur retour à lemploi et dans leur relogement. LAnru insiste également sur limportance de la qualité des projets proposés notamment en matière architecturale, environnementale, urbaine et performances énergétique.
94% des habitants de quartiers sensibles favorables à la rénovation urbaine
Selon un sondage CSA/Anru* paru mercredi, 94% de lensemble des habitants des communes ayant des quartiers en rénovation sont favorables aux programmes de rénovation urbaine. Mais seules 8% des personnes interrogées estiment que le gouvernement fait de la question de rénovation urbaine une priorité, tandis que 66% pensent quil sen occupe mais devrait en faire davantage. Concernant lévolution de vie dans les quartiers, 48% de lensemble de ses habitants estiment que la vie a évolué plutôt en bien contre 44% plutôt en mal. Dans les communes, ces chiffres sont plus optimistes avec respectivement 67% contre 26%. Enfin, pour 52% des habitants de quartiers en rénovation, il faudrait construire des immeubles de petites tailles à la place des barres et des tours ; et pour 43%, il faudrait les remplacer par des maisons individuelles et des pavillons.
* Sondage réalisé par téléphone les 1er et 2 février auprès dun échantillon de 803 personnes de 15 ans et plus habitant dans des communes qui sont en cours de rénovation depuis au moins un an, et en parallèle du 30 janvier au 5 février auprès de 418 habitants de zones de rénovation urbaine.
Selon un sondage CSA/Anru* paru mercredi, 94% de lensemble des habitants des communes ayant des quartiers en rénovation sont favorables aux programmes de rénovation urbaine. Mais seules 8% des personnes interrogées estiment que le gouvernement fait de la question de rénovation urbaine une priorité, tandis que 66% pensent quil sen occupe mais devrait en faire davantage. Concernant lévolution de vie dans les quartiers, 48% de lensemble de ses habitants estiment que la vie a évolué plutôt en bien contre 44% plutôt en mal. Dans les communes, ces chiffres sont plus optimistes avec respectivement 67% contre 26%. Enfin, pour 52% des habitants de quartiers en rénovation, il faudrait construire des immeubles de petites tailles à la place des barres et des tours ; et pour 43%, il faudrait les remplacer par des maisons individuelles et des pavillons.
* Sondage réalisé par téléphone les 1er et 2 février auprès dun échantillon de 803 personnes de 15 ans et plus habitant dans des communes qui sont en cours de rénovation depuis au moins un an, et en parallèle du 30 janvier au 5 février auprès de 418 habitants de zones de rénovation urbaine.