Ces journées, qui se tiendront les 20 et 21 septembre 2003, seront placées sous le thème du patrimoine spirituel.
"Sur l'ensemble du territoire, ce thème permettra de valoriser le patrimoine associé aux grands courants de pensées, religieux, philosophiques, intellectuels et moraux. Il sera l'occasion de mettre l'accent sur la charge spirituelle et intellectuelle de nombreux édifices et sites autant que sur leur valeur architecturale ou esthétique" a indiqué Jean-Jacques Aillagon, Ministre de la culture et de la communication en donnant le coup d'envoi de ces journées.
Ces journées permettront naturellement d'approfondir la connaissance du patrimoine religieux, dans toute sa diversité, dont le public ne connaît souvent que les cathédrales et les grandes abbayes majeures et dont le ministre a voulu souligner l'importance en installant récemment le Comité du patrimoine cultuel.
Le public aura également l'occasion de découvrir :
- le patrimoine cultuel créé depuis la loi sur la séparation des églises et de l'Etat en 1905, par exemple : les chantiers du Cardinal ou le mobilier liturgique et les vitraux contemporains réalisés dans les églises protégées au titre des monuments historiques.
- les éléments du patrimoine emprunts de spiritualités "autres" comme les sites mégalithiques, les lieux de dévotion révolutionnaire (le Mur des Fédérés), les lieux d'utopie (la saline royale d'Arc et Senans)...
- les sites culturels ou naturels exceptionnels que l'homme a investis de ses rêveries ou de ses dévotions : le Mont Saint-Michel, la Montagne Sainte-Victoire, les châteaux dits cathares, le Mont Sainte-Odile, le désert cévenol protestant'
- les sites attachés à une mémoire partagée, lieux de recueillement et de méditation, parmi lesquels les cimetières militaires de Normandie, les champs de bataille de 14-18, le camp de concentration du Struthof, les bagnes de Guyane et les Iles du Salut...
- tous les lieux de création où le souvenir de l'écrivain, du philosophe, du musicien, du peintre, de l'artiste... est encore vivant : la maison de George Sand à Nohant, le château de Combourg...d'anciens sites religieux que leur activité de centres de rencontre a auréolés d'un nouveau rayonnement : Royaumont, Fontevrault, etc.
- des musées dédiés à l'art sacré ou installés dans des édifices d'origine religieuse, tel le musée d'art et d'histoire de Saint-Denis (ancien carmel de Louise de France).
Par ailleurs, ces deux journées rendront hommage à l'action de Prosper Mérimée, dont on célèbre cette année le bicentenaire de la naissance, dans l'élaboration d'une doctrine du patrimoine. Cette commémoration permettra d'apprécier ainsi l'évolution de la notion de patrimoine depuis les premières protections décidées à l'initiative d'un des premiers inspecteurs généraux des monuments historiques.
La direction de l'architecture et du patrimoine et le Centre des monuments nationaux organisent d'ailleurs une exposition itinérante "Tour de France de Prosper Mérimée en 100 photographies" présentée à partir de l'été 2003, successivement dans cinq monuments nationaux.
A noter que pour la première fois cette année, la confédération de l'Artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) va rejoindre les partenaires de cette manifestation nationale.
Ces journées permettront naturellement d'approfondir la connaissance du patrimoine religieux, dans toute sa diversité, dont le public ne connaît souvent que les cathédrales et les grandes abbayes majeures et dont le ministre a voulu souligner l'importance en installant récemment le Comité du patrimoine cultuel.
Le public aura également l'occasion de découvrir :
- le patrimoine cultuel créé depuis la loi sur la séparation des églises et de l'Etat en 1905, par exemple : les chantiers du Cardinal ou le mobilier liturgique et les vitraux contemporains réalisés dans les églises protégées au titre des monuments historiques.
- les éléments du patrimoine emprunts de spiritualités "autres" comme les sites mégalithiques, les lieux de dévotion révolutionnaire (le Mur des Fédérés), les lieux d'utopie (la saline royale d'Arc et Senans)...
- les sites culturels ou naturels exceptionnels que l'homme a investis de ses rêveries ou de ses dévotions : le Mont Saint-Michel, la Montagne Sainte-Victoire, les châteaux dits cathares, le Mont Sainte-Odile, le désert cévenol protestant'
- les sites attachés à une mémoire partagée, lieux de recueillement et de méditation, parmi lesquels les cimetières militaires de Normandie, les champs de bataille de 14-18, le camp de concentration du Struthof, les bagnes de Guyane et les Iles du Salut...
- tous les lieux de création où le souvenir de l'écrivain, du philosophe, du musicien, du peintre, de l'artiste... est encore vivant : la maison de George Sand à Nohant, le château de Combourg...d'anciens sites religieux que leur activité de centres de rencontre a auréolés d'un nouveau rayonnement : Royaumont, Fontevrault, etc.
- des musées dédiés à l'art sacré ou installés dans des édifices d'origine religieuse, tel le musée d'art et d'histoire de Saint-Denis (ancien carmel de Louise de France).
Par ailleurs, ces deux journées rendront hommage à l'action de Prosper Mérimée, dont on célèbre cette année le bicentenaire de la naissance, dans l'élaboration d'une doctrine du patrimoine. Cette commémoration permettra d'apprécier ainsi l'évolution de la notion de patrimoine depuis les premières protections décidées à l'initiative d'un des premiers inspecteurs généraux des monuments historiques.
La direction de l'architecture et du patrimoine et le Centre des monuments nationaux organisent d'ailleurs une exposition itinérante "Tour de France de Prosper Mérimée en 100 photographies" présentée à partir de l'été 2003, successivement dans cinq monuments nationaux.
A noter que pour la première fois cette année, la confédération de l'Artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) va rejoindre les partenaires de cette manifestation nationale.
