PROGRAMME. Lors de la cérémonie des vœux de l'agence nationale de l'habitat (Anah), le ministre du Logement Julien Denormandie a prononcé un discours très volontariste au sujet de la rénovation énergétique. Une dynamique qui pourrait être portée dans les deux années à venir par le nouveau dispositif MaPrimeRénov.
Depuis le lancement de MaPrimeRénov, début 2020, ce sont exactement 2.457 demandes de dossiers qui ont été déposées, 6.321 dossiers créés, et 179.243 connexions enregistrées sur le site dédié. Pour cette année 2020, la barre a été mise haut : l'objectif est de distribuer 200.000 primes, et 500.000 en 2021. Ces éléments viennent d'être dévoilés par l'Agence nationale de l'habitat (Anah), lors de sa cérémonie des voeux qui s'est tenue ce 21 janvier 2020, en présence du ministre du Logement et de la Ville Julien Denormandie.
L'Anah a doublé son activité en deux ans
Comme annoncé fin 2019, l'agence a dépassé ses objectifs l'an dernier, en finançant la rénovation de 155.765 logements (+65% par rapport à 2018). Cela représente près d'un milliard d'euros mobilisés par l'agence. "C'est un constat sans appel : en deux ans, nous avons multiplié par deux l'activité de l'Anah", s'est félicité Julien Denormandie. Qui rappelle qu'une performance similaire est attendue pour les deux années à venir, en vertu des objectifs suscités concernant MaPrimeRénov.
Le ministre a tenu un discours volontariste en matière de rénovation, assurant ni plus ni moins que "2020 serait l'année de la rénovation". "Le ministère du Logement doit être autant celui de la construction neuve que de la rénovation, et la figure de proue de ce dernier domaine est l'Anah", a-t-il observé. Le budget de l'organisme sera supérieur à un milliard d'euros en 2020, à investir sur l'ensemble de ses champs de compétences, la rénovation énergétique bien sûr, mais également le plan initiative copropriétés, l'habitat indigne ou encore l'adaptation des logements à la perte d'autonomie. Seul point d'interrogation, qui n'a pas été évoqué par le ministre : la question du financement des restes à charge pour les ménages modestes et très modestes, qui continue de soulever des questions.