Le Syndicat des entreprises internationales de matériels de travaux publics, mines et carrières, bâtiment et levage (SEIMAT) vient d'annoncer les chiffres du marché des matériels en 2009. Il en ressort que ce dernier a diminué de 57% en terme de ventes unitaires sur l'année 2009.
L'année 2009 a été une année d'effondrement, a annoncé le Syndicat des entreprises internationales de matériels de travaux publics, mines et carrières, bâtiment et levage (SEIMAT). En effet, avec une baisse de 57% des ventes unitaires de matériels de BTP, et un total de 18.394 machines, soit 24.791 machines de moins qu'en 2008, le marché du matériel de BTP «n'a jamais atteint des niveaux aussi bas (…) le pire est dernière nous», commente Jean-Marie Osdoit, premier vice-président du syndicat qui regroupe pas moins d'une trentaine de membres.
Le Seimat souligne que le volume de toutes les familles de machines est impactée et accuse une très forte baisse par rapport aux niveaux historiques atteints en 2008, avec 43.185 machines vendues, et en 2007, avec plus de 48.000 ventes. Les baisses vont de 60%, comme pour les matériels liés à l'activité bâtiment et travaux publics, jusqu'à 50% pour les matériels de levage «qui a un peu moins souffert», commente le syndicat. Le secteur qui a été le plus touché concerne les chargeuses sur chenilles avec une baisse de 81%, les tracteurs sur chenilles, les niveleuses et les rouleaux autoportés ainsi que les bétonnières portées passent la barre des 70%, avec respectivement des baisses de 72%, 70%, 74% et 71%.
Quant à l'activité en pièces de rechange et prestations de services, elle a également été impactée par ce fort ralentissement, entre -10 et -15%, contribuant malgré tout à soutenir le chiffre d'affaires global. Ce dernier s'élevant à environ 1,8 milliards d'euros pour 2009, en chute de 48,5%.
Le Seimat souligne que le volume de toutes les familles de machines est impactée et accuse une très forte baisse par rapport aux niveaux historiques atteints en 2008, avec 43.185 machines vendues, et en 2007, avec plus de 48.000 ventes. Les baisses vont de 60%, comme pour les matériels liés à l'activité bâtiment et travaux publics, jusqu'à 50% pour les matériels de levage «qui a un peu moins souffert», commente le syndicat. Le secteur qui a été le plus touché concerne les chargeuses sur chenilles avec une baisse de 81%, les tracteurs sur chenilles, les niveleuses et les rouleaux autoportés ainsi que les bétonnières portées passent la barre des 70%, avec respectivement des baisses de 72%, 70%, 74% et 71%.
Quant à l'activité en pièces de rechange et prestations de services, elle a également été impactée par ce fort ralentissement, entre -10 et -15%, contribuant malgré tout à soutenir le chiffre d'affaires global. Ce dernier s'élevant à environ 1,8 milliards d'euros pour 2009, en chute de 48,5%.
Horizon 2010
Et pour 2010, le Seimat annonce une incertitude et un attentisme qui vont continuer de peser sur les décisions d'investissements des entreprises. «En 2010, c'est l'année de la prudence», commente Jean-Marie Osdoit. Mais dans cet environnement économique incertain et «en l'absence de signal positif à ce jour», le Seimat se refuse à faire une prévision annuelle. Mais à titre indicatif, il prévoit tout de même sur le 1er semestre 2010, une activité en termes de commandes utilitaires de +5% à +10% par rapport à un 1er semestre 2009 très bas. La FFB, indique quant à elle, une baisse de l'activité proche de 3%, avec également une diminution de 7,2% des prévisions de mises en chantier de logements neufs, et une timide croissance de l'activité entretien de 0,5%. Pour la FNTP, une activité quasi stable de -0,5% est attendue.
Enfin, le Seimat a souhaité rappeler les objectifs de son club, qui fête ses 16 années d'existence cette année. «En 2010, nous continuons, entre autres, les rencontres, les interventions et les événements tels que la journée annuelle des adhérents qui réunit les proviseurs, chefs de travaux et responsables d'entreprises», conclut Alain Rosaz, président du Seimat. Tout ceci dans le but d'accroître la visibilité et la promotion des métiers du secteur en confirmant les rôles clés de la formation et l'intégration des jeunes dans l'entreprise.
