Depuis 1995 et la reprise de l'immobilier, 2001 avait marqué le seul petit passage à vide. L'année passée a connu une hausse des prix de 9,2%.
Le marché de l'immobilier ancien en France a poursuivi à la hausse sa lancée de 2001 avec une progression des prix sur l'année de 9,2% et des transactions de 4%, en moyenne, selon la Fédération nationales des agents immobiliers (FNAIM).
Depuis 1995 et 1996, années qui ont marqué la reprise du marché immobilier, les prix ont augmenté de 5,4% en moyenne chaque année, avec une accélération sensible depuis 1999. En 1998, la hausse n'était que de 3,8%, tandis que les années suivantes elle a été respectivement de 9%, 10%, 6,5% et 9,2% en 2002.
Le mouvement de la hausse des prix a été nettement plus rapide sur le marché des maisons individuelles, avec +6,1% en moyenne chaque année, que sur celui des appartements, +4,6%. Les spécialistes donnent trois raisons à ce décalage.
D'abord, entre 1996 et 1998, période de reprise des marchés, les acheteurs, bénéficiant de prix particulièrement attractifs, se sont tournés vers les maisons. En outre, depuis quatre années, les agents immobiliers observent la réapparition d'une clientèle plus aisée dont la demande est axée plus volontiers vers des maisons bien situées et de qualité, deux vecteurs entraînant une accélération parfois sensible des prix.
Malgré des inquiétudes au début de l'année sur un prochain essoufflement des prix et des transactions, le marché s'est finalement bien repris au deuxième semestre, et surtout dans les derniers mois de 2002. les deux moteurs essentiels de cette bonne santé sont le niveau exceptionnellement bas des taux d'intérêt (+5%) et la forte pression sur la demande, selon la Fédération.
Un " phénomène rare observé "
Plus important, les agents immobiliers ont confirmé l'observation cette année d'un " phénomène rare ", à savoir l'existence de surenchères, a souligné Philippe Audras, président de la FNAIM. Alors que théoriquement les prix proposés font toujours l'objet d'une négociation à la baisse il en a été différemment cette année. Pour les appartement, les prix payés ont été supérieurs de 0,5% à ceux affichés, et dans les maisons la différence atteint 8,4%.
Sur un an, les prix des maisons ont augmenté de 7,3%, soit moins rapidement que les appartements (+11,2%), alors que les transactions sur les maisons ont été plus nombreuses (+13,1%) contre une relative stabilité pour les appartements.
Un autre facteur fondamental a joué en faveur de la forte reprise des ventes : le faible loyer de l'argent, la concurrence entre prêts bancaires et l'allongement de la durée des remboursements. Enfin, la rareté de l'offre en locatif, surtout dans les grandes villes, permet dans certain cas de n'avoir qu'une faible différence de coût entre la location et l'accession à la propriété. Pour des familles modestes, " entre le paiement d'un loyer et le remboursement d'un prêt, il existe parfois à peine 100 euros de différence, ce qui incite à se porter acquéreur ", expliquait récemment Christian Rolloy, le président de Promogim.
Habituées à la fermeté des prix, le Sud-Est et l'Ile-de-France sont les deux régions qui ont affiché la plus forte progression avec une hausse respectivement de 14,7%, à 2.362 euros/m², et de 11,7%, à 2.466 euros/m². Au total pour toute la France, le prix moyen au mètre carré dans l'ancien s'établit à 1.662 euros.
Depuis 1995 et 1996, années qui ont marqué la reprise du marché immobilier, les prix ont augmenté de 5,4% en moyenne chaque année, avec une accélération sensible depuis 1999. En 1998, la hausse n'était que de 3,8%, tandis que les années suivantes elle a été respectivement de 9%, 10%, 6,5% et 9,2% en 2002.
Le mouvement de la hausse des prix a été nettement plus rapide sur le marché des maisons individuelles, avec +6,1% en moyenne chaque année, que sur celui des appartements, +4,6%. Les spécialistes donnent trois raisons à ce décalage.
D'abord, entre 1996 et 1998, période de reprise des marchés, les acheteurs, bénéficiant de prix particulièrement attractifs, se sont tournés vers les maisons. En outre, depuis quatre années, les agents immobiliers observent la réapparition d'une clientèle plus aisée dont la demande est axée plus volontiers vers des maisons bien situées et de qualité, deux vecteurs entraînant une accélération parfois sensible des prix.
Malgré des inquiétudes au début de l'année sur un prochain essoufflement des prix et des transactions, le marché s'est finalement bien repris au deuxième semestre, et surtout dans les derniers mois de 2002. les deux moteurs essentiels de cette bonne santé sont le niveau exceptionnellement bas des taux d'intérêt (+5%) et la forte pression sur la demande, selon la Fédération.
Un " phénomène rare observé "
Plus important, les agents immobiliers ont confirmé l'observation cette année d'un " phénomène rare ", à savoir l'existence de surenchères, a souligné Philippe Audras, président de la FNAIM. Alors que théoriquement les prix proposés font toujours l'objet d'une négociation à la baisse il en a été différemment cette année. Pour les appartement, les prix payés ont été supérieurs de 0,5% à ceux affichés, et dans les maisons la différence atteint 8,4%.
Sur un an, les prix des maisons ont augmenté de 7,3%, soit moins rapidement que les appartements (+11,2%), alors que les transactions sur les maisons ont été plus nombreuses (+13,1%) contre une relative stabilité pour les appartements.
Un autre facteur fondamental a joué en faveur de la forte reprise des ventes : le faible loyer de l'argent, la concurrence entre prêts bancaires et l'allongement de la durée des remboursements. Enfin, la rareté de l'offre en locatif, surtout dans les grandes villes, permet dans certain cas de n'avoir qu'une faible différence de coût entre la location et l'accession à la propriété. Pour des familles modestes, " entre le paiement d'un loyer et le remboursement d'un prêt, il existe parfois à peine 100 euros de différence, ce qui incite à se porter acquéreur ", expliquait récemment Christian Rolloy, le président de Promogim.
Habituées à la fermeté des prix, le Sud-Est et l'Ile-de-France sont les deux régions qui ont affiché la plus forte progression avec une hausse respectivement de 14,7%, à 2.362 euros/m², et de 11,7%, à 2.466 euros/m². Au total pour toute la France, le prix moyen au mètre carré dans l'ancien s'établit à 1.662 euros.