SANTÉ. L'Observatoire de la qualité de l'air intérieur (OQAI) a vingt ans. L'occasion de revenir sur les évolutions récentes et futures de la prise en compte d'un phénomène qui n'a pas toujours été, comme aujourd'hui, sur le devant de la scène.


La qualité de l'air intérieur est indéniablement entrée dans l'actualité, en même temps que la crise sanitaire s'abattait la planète. Les questions de ventilation, de concentration de polluants, de germes, sont venues sur le devant de la scène, à mesure que le monde se demandait comment éviter le virus. En témoigne l'explosion des requêtes Google pour "mesure de l'air intérieur" depuis mars 2020.

 

 

Et pourtant, on revient de loin, explique Séverine Kirchner, membre du centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et de l'OQAI, à l'occasion d'une journée de conférence autour des 20 ans de l'observatoire. Jusqu'à très récemment, en effet, la qualité de l'air intérieur ne faisait absolument pas partie des priorités des occupants : une étude Elabe de 2019 montrait, en effet, qu'"une majorité des personnes est surprise d'apprendre que nous sommes plus exposés à la qualité de l'air intérieur" - par rapport à l'air extérieur.
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