La 6e édition de Paris Plages va être lancée lundi prochain. Il ne reste plus que quelques jours pour tout mettre en place et en premier lieu les 2.000 tonnes de sable qui vont venir recouvrir les voies Georges Pompidou et les rives de la Villette. Petit tour dans les coulisses de la plus grosse manifestation estivale de la capitale.
«1.000 tonnes aujourd’hui et 1.000 autres demain : c’est la quantité de sable amenée jusqu’à Paris par voie fluviale, explique Emmanuel Rigaud, directeur des activités béton et Granulat Lafarge. Pour faciliter le transport, la carrière dont provient la précieuse substance est située à Sandrancourt, en bord de Seine. Comme ça, tout l’acheminement a lieu par bateau».
Une fois les péniches amarrées aux quais dans Paris, le sable est déchargé à l’aide d’un tractopelle et déversé dans plusieurs camions. A l’arrière des véhicules, un « finisher » vient s’atteler. «C’est la deuxième année que nous travaillons avec cette machine, précise Jean Cadet, conducteur d’engin. Elle nous permet de gagner jusqu’à deux heures de travail par jour». Composé d’une cuve et d’un tapis roulant, le finisher déverse le sable du camion aux berges où il est étalé à l’aide de pelles et de râteaux.
6 jours et 5 nuits d’installation
Le travail est conséquent. En tout, 5 kilomètres de quai sont à aménager déclare Stéphane Chave, responsable événementiel de la ville de Paris : «Car en plus des voies Georges Pompidou, il y a les rives de la Villette, cette année. Cela demande le travail d’environ 1.000 personnes en rotation sur l’ensemble du site. Et il faut aller vite. Nous avons 6 jours et 5 nuits pour tout mettre en place».
Coût des travaux : deux millions d’euros, un budget qui reste stable par rapport à l’année passée.
Pour visualiser le chantier de Paris Plages, cliquez sur suivant.
Une fois les péniches amarrées aux quais dans Paris, le sable est déchargé à l’aide d’un tractopelle et déversé dans plusieurs camions. A l’arrière des véhicules, un « finisher » vient s’atteler. «C’est la deuxième année que nous travaillons avec cette machine, précise Jean Cadet, conducteur d’engin. Elle nous permet de gagner jusqu’à deux heures de travail par jour». Composé d’une cuve et d’un tapis roulant, le finisher déverse le sable du camion aux berges où il est étalé à l’aide de pelles et de râteaux.
6 jours et 5 nuits d’installation
Le travail est conséquent. En tout, 5 kilomètres de quai sont à aménager déclare Stéphane Chave, responsable événementiel de la ville de Paris : «Car en plus des voies Georges Pompidou, il y a les rives de la Villette, cette année. Cela demande le travail d’environ 1.000 personnes en rotation sur l’ensemble du site. Et il faut aller vite. Nous avons 6 jours et 5 nuits pour tout mettre en place».
Coût des travaux : deux millions d’euros, un budget qui reste stable par rapport à l’année passée.
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