DIAPORAMA. La Fédération des ascenseurs vient de remettre leurs prix aux quatre premiers lauréats d'un tout-nouveau concours qui récompense l'innovation au service de la mobilité. L'occasion pour l'institution de rappeler les enjeux et défis de la profession.
Premier moyen de transport au monde - avec quelque 100 millions de trajets quotidiens rien qu'en France ! - l'ascenseur méritait bien un trophée. C'est désormais le cas avec le premier concours organisé par la Fédération des ascenseurs, qui vient de récompenser quatre projets se distinguant par leur innovation au service de la mobilité.
Un moyen de transport qui a bien évolué depuis son premier prototype avec système mécanique mis au point par Elisha Otis, dans les années 1850, dont l'objectif était d'abord de sauver des vies, face aux aléas des systèmes à cordes qui pouvaient se rompre à tout moment. Aujourd'hui, l'ascenseur fait partie intégrante du bâtiment, lui qui est le plus gros consommateur en énergie sur la planète, et entend répondre aux enjeux sociétaux actuels et à venir : vieillissement de la population, densification urbaine, accessibilité, sobriété énergétique.
En effet, si l'on considère qu'à l'horizon 2030, près de 70% de la population mondiale vivra dans les villes, l'ascenseur a un rôle à jouer. Car qui dit ville, dit immeubles de grande hauteur, et donc besoin d'ascenseurs pour une mobilité maximale des habitants. Demain, l'ascenseur sera aussi efficient énergétiquement et surtout connecté, pour assurer fluidité du trafic, sûreté des usagers, fiabilité des systèmes, maintenance des machines. Il sera plus que jamais relié au bâtiment, et de façon intelligente.
Découvrez le palmarès des Trophées en images dès la page suivante.
100 millions de trajets par jour en France
Un parc de 530.000 ascenseurs, avec 50% d'appareils de plus de 25 ans (dont 25% > 50 ans)
3 pannes par ascenseurs en moyenne
1/3 des ascenseurs n'ont pas de dispositifs de secours (obligatoire depuis loi 1994)
2/3 du parc français mis en conformité : la tranche 2 a été retardée car le point sur la précision d'arrêt et la pose d'une alarme a été suspendu sine die par l'ex ministre Cécile Duflot. Cette décision a eu un impact sur la profession, estime la Fédération, qui a vu le nombre de professionnels baisser de 22.000 à 17.500 entre 2009 et 2015.