Suite à la crise financière, le Pdg de Nexity, Alain Dinin, vient d'annoncer que «180.000 salariés du BTP pourraient être menacés de chômage». De son côté, la FFB se montre méfiante mais compte sur le secteur de la rénovation et de l'amélioration pour maintenir l'activité du Bâtiment. Détail.
Dans une interview accordée au Monde, le Pdg du promoteur immobilier, Nexity, Alain Dinin annonce des chiffres inquiétants concernant l'emploi BTP.
«En 2008, les mises en chantier pourraient être inférieures de 90.000 à celles de 2007. Or, la production d'un logement nécessite l'emploi de deux personnes. Environ 180.000 salariés sont donc menacés de se retrouver au chômage», annonce-t-il. Ce constat confirme celui de la FFB qui au début du mois de septembre déclarait que « l'année 2008 se soldera au mieux par 390.000 à 400.000 logements mis en chantier, loin des 435.000 de 2007 ».
La FFB méfiante
En septembre, Didier Ridoret, le président de la FFB, s'inquiétait même et affirmait que « si rien n'était fait, le recul se poursuivrait en 2009, voire en 2010, renvoyant le nécessaire objectif de 500.000 logements au rayon des chimères». Sur l'emploi, la FFB se montrait également méfiante. Didier Ridoret estimait que pour l'emploi intérimaire - de 130.000 à 140.000 personnes - « on était dans la baisse de la hausse, mais dans une logique de ralentissement tout de même ».
Sur un an, le nombre de créations nettes d'emplois s'élève à 32.000 (2.500 au 2e trimestre), tandis que l'on compte 1.100 emplois intérimaires de moins à fin juin (contre 8.000 sur un an). Toutefois, la petite éclaircie viendrait du marché de l'amélioration-entretien, qui si elle s'effrite un peu, « a progressé de 1,1% en volume au premier semestre 2008 par rapport au même semestre de 2007 ».
Un plan social pour Nexity
Afin d'enrayer la crise, sept banques centrales ont décidé de baisser les taux directeur. Toutefois, Alain Dinin se montre sceptique : «si les banques répercutent la baisse des taux directement sur les prêts qu'elles accordent, cela permettra de réactiver la machine à crédits Mais j'ai quelques doutes là-dessus».
Alors que le promoteur Kaufman & Broad tablait sur la suppression de 166 emplois, Nexity annonçait la mise en œuvre d'un plan social concernant 150 personnes. En raison de la dégradation du marché, le groupe anticipe une baisse par rapport à sa prévision de bénéfice net pour 2008, à 140 millions d'euros au lieu de 200 millions d'euros.
«En 2008, les mises en chantier pourraient être inférieures de 90.000 à celles de 2007. Or, la production d'un logement nécessite l'emploi de deux personnes. Environ 180.000 salariés sont donc menacés de se retrouver au chômage», annonce-t-il. Ce constat confirme celui de la FFB qui au début du mois de septembre déclarait que « l'année 2008 se soldera au mieux par 390.000 à 400.000 logements mis en chantier, loin des 435.000 de 2007 ».
La FFB méfiante
En septembre, Didier Ridoret, le président de la FFB, s'inquiétait même et affirmait que « si rien n'était fait, le recul se poursuivrait en 2009, voire en 2010, renvoyant le nécessaire objectif de 500.000 logements au rayon des chimères». Sur l'emploi, la FFB se montrait également méfiante. Didier Ridoret estimait que pour l'emploi intérimaire - de 130.000 à 140.000 personnes - « on était dans la baisse de la hausse, mais dans une logique de ralentissement tout de même ».
Sur un an, le nombre de créations nettes d'emplois s'élève à 32.000 (2.500 au 2e trimestre), tandis que l'on compte 1.100 emplois intérimaires de moins à fin juin (contre 8.000 sur un an). Toutefois, la petite éclaircie viendrait du marché de l'amélioration-entretien, qui si elle s'effrite un peu, « a progressé de 1,1% en volume au premier semestre 2008 par rapport au même semestre de 2007 ».
Un plan social pour Nexity
Afin d'enrayer la crise, sept banques centrales ont décidé de baisser les taux directeur. Toutefois, Alain Dinin se montre sceptique : «si les banques répercutent la baisse des taux directement sur les prêts qu'elles accordent, cela permettra de réactiver la machine à crédits Mais j'ai quelques doutes là-dessus».
Alors que le promoteur Kaufman & Broad tablait sur la suppression de 166 emplois, Nexity annonçait la mise en œuvre d'un plan social concernant 150 personnes. En raison de la dégradation du marché, le groupe anticipe une baisse par rapport à sa prévision de bénéfice net pour 2008, à 140 millions d'euros au lieu de 200 millions d'euros.
