Quant à la charpente, elle a nécessité un savoir-faire de la part de la société SMB mais aussi de nombreuses heures de calcul. Au total, ce sont 17 modèles différents qui ont eu lieu pour s'assurer de la raideur du béton, du jeu d'assemblage, cas de rupture de tirants partie basse... il a fallu aussi travailler sur les 4.000 barres et 8.000 nœuds, le tassement de la structure et du béton, la dilatation de la tour, la stabilité au feu, mais aussi tenir compte des allongements différents des poutres suivant l'ensoleillement. Pour la construction en atelier, les équipes ont assemblé à blanc des éléments de base pour garantir la bonne géométrie, contrôlé les soudures sur les nœuds… Sur le terrain, le chantier en pleine ville n'a pas facilité la tâche aux entreprises (pas de zone de stockage). En outre, le montage s'est effectué à la grue à tour qui était positionnée sur le toit de l'immeuble existant, 130 mètres sous crochet et sans visibilité. "Nous avions des assemblages boulonnés à reprendre avec des efforts importants", détaille Dominique Dhier de chez SMB.
Greffe réussie pour la tour Silex 2 à Lyon
Céline Galoffre, le 19/10/2021 à 16:41