Le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE) a présenté lundi au gouvernement un rapport préconisant notamment de «faire en sorte que, d'ici» mi-2007, «l'Etat soit en mesure de garantir un hébergement à toute personne en situation d'urgence».
Rédigé par un groupe de travail du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE) le rapport a été présenté lors de la deuxième conférence nationale de prévention ou de lutte contre l'exclusion qui s'est tenue à Paris sous l'égide de la ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité, Catherine Vautrin.
Parmi les seize mesures préconisées par les auteurs du rapport, Véronique Fayet et Bernard Lacharme, on note : «Faire en sorte que d'ici à la fin de la présente législature, l'Etat soit en mesure de garantir un hébergement à toute personne en situation d'urgence». Egalement, une autre proposition : «Rendre opposable le droit au logement» (comme c'est le cas aujourd'hui pour la santé et la scolarisation, ndlr).
Le rapport préconise de ne maintenir «en dehors de l'Etat, que deux niveaux de pilotage: un niveau de pilotage local et un niveau de mise en cohérence de l'ensemble des politiques». Les auteurs regrettent aussi des «carences dans la responsabilité, la solidarité nationale, les outils de la gouvernance» mais soulignent qu' «il y a des potentiels à exploiter», notamment «le rôle croissant joué par les intercommunalités», ou la «richesse et la diversité des initiatives locales».
Parmi les seize mesures préconisées par les auteurs du rapport, Véronique Fayet et Bernard Lacharme, on note : «Faire en sorte que d'ici à la fin de la présente législature, l'Etat soit en mesure de garantir un hébergement à toute personne en situation d'urgence». Egalement, une autre proposition : «Rendre opposable le droit au logement» (comme c'est le cas aujourd'hui pour la santé et la scolarisation, ndlr).
Le rapport préconise de ne maintenir «en dehors de l'Etat, que deux niveaux de pilotage: un niveau de pilotage local et un niveau de mise en cohérence de l'ensemble des politiques». Les auteurs regrettent aussi des «carences dans la responsabilité, la solidarité nationale, les outils de la gouvernance» mais soulignent qu' «il y a des potentiels à exploiter», notamment «le rôle croissant joué par les intercommunalités», ou la «richesse et la diversité des initiatives locales».