Après plus de 6 années de procédure, 17 salariés d'Emerite vont enfin percevoir une indemnité pour compenser les dommages de l'amiante sur leur santé.
Ces indemnités s'échelonneront de 12.500 à 18.500 euros chacune, a décidé le tribunal des affaires sociales de Tours mardi.
L'employeur devra verser 1.000 euros à chacun des anciens employés de l'usine Everite à Descartes (Indre-et-Loire) et la Caisse d'assurance maladie versera le reste des sommes destinées à compenser les dommages de l'amiante sur leur santé, a précisé le tribunal.
A l'issue de cette décision, les salariés de l'ancienne filiale de Saint-Gobais dont l'usine a fermé en 1997 se montraient cependant déçus par le montant de l'indemnité accordée: "Après plus de six ans de procédure nous obtenons trois fois moins que ce nous demandions. C'est injuste", déclaraient-ils.
Pendant des années, ils ont manipulé à mains nues et sans masque, des isolants à base d'amiante, et présentent aujourd'hui notamment des affections aux poumons, à des degrés divers.
La faute inexcusable de l'employeur avait été reconnue en 2002 par le tribunal de Tours.
L'employeur devra verser 1.000 euros à chacun des anciens employés de l'usine Everite à Descartes (Indre-et-Loire) et la Caisse d'assurance maladie versera le reste des sommes destinées à compenser les dommages de l'amiante sur leur santé, a précisé le tribunal.
A l'issue de cette décision, les salariés de l'ancienne filiale de Saint-Gobais dont l'usine a fermé en 1997 se montraient cependant déçus par le montant de l'indemnité accordée: "Après plus de six ans de procédure nous obtenons trois fois moins que ce nous demandions. C'est injuste", déclaraient-ils.
Pendant des années, ils ont manipulé à mains nues et sans masque, des isolants à base d'amiante, et présentent aujourd'hui notamment des affections aux poumons, à des degrés divers.
La faute inexcusable de l'employeur avait été reconnue en 2002 par le tribunal de Tours.
