Les équipes d'Eiffage doivent également réaliser 11km de murs de soutènement pour permettre de rehausser les voies. "Nous en construisons la moitié durant la phase 2", précise Matthieu Carry. Quatre méthodes sont utilisées pour les réaliser.
Pour les murs inférieurs à 3m, certains murs sont préfabriqués "de façon classique" et posés à la grue. Un atelier sera à l'œuvre durant cette phase 2, à partir d'octobre 2024, pour poser 1km de murs.

 

Durant les autres phases, des murs d'une hauteur comprise entre 3 et 6m seront à réaliser. Ces murs préfabriqués nervurés feront l'objet d'une préfabrication partielle avec raidisseur, posés dans les ferraillages et clavés ensuite sur le chantier lors du bétonnage.

 

Pour des hauteurs comprises entre 6 et 12m, des murs matricés coulés en place seront réalisés avec des banches de grande hauteur. Sur la deuxième phase, 2km de murs seront posés de cette façon, mobilisant entre 2 et 5 ateliers simultanément. Début septembre, 3 ateliers étaient à l'œuvre, avec un rythme d'un bétonnage tous les trois jours.

 

Enfin, des murs matricés coulés en place sont également réalisés à l'aide de deux portiques, spécialement conçus pour le chantier. Ils permettent d'élever des murs allant jusqu'à 13,5m, sur un peu plus de 2km durant cette phase 2.

 

Petite particularité architecturale : quatre matrices différentes habilleront les murs, dont un modèle n'existait pas dans le commerce : une matrice "gabion" a ainsi été développée spécifiquement pour le chantier.

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