Les fonds collectés au titre du 1% logement sont-ils réorientés vers la politique de la ville aux dépends des prêts normalement consentis aux particuliers comme l'affirme le quotidien La Voix du Nord ? "Non" dément formellement le secrétariat d'Etat au logement qui indique que les montants alloués en 2002 resteront les mêmes qu'en 2001.
"Le centre de gravité du 1% logement est légèrement déporté" déclare François-Didier Lemoine, directeur général de l'Agence nationale pour la participation des employeurs à l'effort de construction (ANPEEC) cité par notre confrère La Voix du Nord. Et celui-ci de traduire : "l'Etat a décidé de donner des orientations nouvelles aux fonds collectés dans les entreprises au titre du 1 % logement. Priorité est maintenant donnée au renouvellement urbain : on démolit les vieilles HLM et on reconstruit du moins soviétique, du plus humain, dans l'idée de favoriser la mixité sociale".
Le quotidien affirme même que depuis le début de l'année, les organismes chargés de délivrer les prêts au titre du 1% logement ont suspendu tous les dossiers. Cette décision prise "en catimini" aurait pour objectif de réorienter ces fonds vers la politique de renouvellement urbain du gouvernement, mais également de financer les régimes de retraite complémentaires (AGIRC et ARRCO).
Quelques heures après la publication de cette information, le secrétariat d'Etat au logement a "formellement démenti" cette suspension temporaire. Les services de Marie-Noëlle Lienemann précisent que pour 2001 l'ensemble des prêts consentis aux particuliers pour des acquisitions et des rénovations au titre du 1% logement est de 1,2 à 1,3 milliard d'euros et que les prévisions pour 2002 sont équivalentes.
En 1997, le montant de ces prêts était de 6,3 milliards de francs (environ 960 millions d'euros), ajoute-t-on de même source, en précisant que les prêts consentis pour des travaux de rénovation s'étaient beaucoup développés.
Cette suspension temporaire des prêts a également été démentie jeudi par l'Union d'économie sociale pour le logement (UESL), qui représente les divers organismes collecteurs du 1%. "L'UESL dément formellement cette information, qui fait notamment la confusion avec la suppression à cette date pour les Crédits immobiliers du droit de collecter et donc de distribuer des prêts au titre du 1% logement", précise-t-elle dans un communiqué.
"Les récents accords passés entre l'Etat et les partenaires sociaux sur la participation du 1% logement à la politique de renouvellement urbain, vont effectivement conduire à un recentrage de cette activité, visant en particulier à renforcer l'efficacité économique et sociale des prêts accession, mais il ne s'agit pas de les supprimer", ajoute l'UESL qui fait référence à la signature, le 11 octobre dernier, d'une convention prévoyant la participation du 1% logement à la démolition-reconstruction des HLM à hauteur de 457 millions d'euros.
Le quotidien affirme même que depuis le début de l'année, les organismes chargés de délivrer les prêts au titre du 1% logement ont suspendu tous les dossiers. Cette décision prise "en catimini" aurait pour objectif de réorienter ces fonds vers la politique de renouvellement urbain du gouvernement, mais également de financer les régimes de retraite complémentaires (AGIRC et ARRCO).
Quelques heures après la publication de cette information, le secrétariat d'Etat au logement a "formellement démenti" cette suspension temporaire. Les services de Marie-Noëlle Lienemann précisent que pour 2001 l'ensemble des prêts consentis aux particuliers pour des acquisitions et des rénovations au titre du 1% logement est de 1,2 à 1,3 milliard d'euros et que les prévisions pour 2002 sont équivalentes.
En 1997, le montant de ces prêts était de 6,3 milliards de francs (environ 960 millions d'euros), ajoute-t-on de même source, en précisant que les prêts consentis pour des travaux de rénovation s'étaient beaucoup développés.
Cette suspension temporaire des prêts a également été démentie jeudi par l'Union d'économie sociale pour le logement (UESL), qui représente les divers organismes collecteurs du 1%. "L'UESL dément formellement cette information, qui fait notamment la confusion avec la suppression à cette date pour les Crédits immobiliers du droit de collecter et donc de distribuer des prêts au titre du 1% logement", précise-t-elle dans un communiqué.
"Les récents accords passés entre l'Etat et les partenaires sociaux sur la participation du 1% logement à la politique de renouvellement urbain, vont effectivement conduire à un recentrage de cette activité, visant en particulier à renforcer l'efficacité économique et sociale des prêts accession, mais il ne s'agit pas de les supprimer", ajoute l'UESL qui fait référence à la signature, le 11 octobre dernier, d'une convention prévoyant la participation du 1% logement à la démolition-reconstruction des HLM à hauteur de 457 millions d'euros.