Alors que le salon dédié au chauffage vient de fermer ses portes, un premier bilan a été évoqué par les organisateurs. Avenir du salon - et des salons en général -, avenir de la filière, attente du marché, réponse aux enjeux actuels et de demain… Philippe Brocart et Joseph Le Jollec, respectivement directeur général et président d'Interclima+elec, ont livré quelques pistes de réflexion.
D'emblée interrogés sur la fréquentation du salon, à quelques heures de sa fermeture, Joseph Le Jollec et Philippe Brocart ont confirmé que le niveau de 2009 ne serait pas atteint. Ainsi, si l'édition précédente avait rassemblé près de 85.000 visiteurs, la version 2011 devrait enregistrer un chiffre en baisse de 5%. A cela plusieurs facteurs, ont précisé les deux hommes : des conditions climatiques peu favorables, qui auront pénalisé surtout les visiteurs de province ; le besoin urgent d'électriciens et de chauffagistes en cette période de grand froid. Reste que le retour, cette année, de Siemens, Hager et Legrand auront certainement amélioré et accru le visitorat d'électriciens, ont rassuré les deux hommes.
Vers un seul événement national en France…
Rappelant les deux axes de la stratégie du salon qui sont, d'une part, l'efficacité énergétique et, d'autre part, le bâtiment communicant, Joseph Le Jollec s'est pris à imaginer un éventuel rapprochement entre Interclima+elec et… Batimat ! « Nous devons trouver des synergies entre ces deux salons nationaux, a-t-il précisé. Le salon n'est plus un simple stand, mais un lieu d'échanges et de rencontres. Je crois fermement à l'avenir du salon en général ». Sans parler de rapprochement physique des deux salons, il a plutôt proposé une « plateforme de communication en rapport à ces enjeux stratégiques ».
« Aujourd'hui, je ne vois pas de grand salon national généraliste qui se développe, mais davantage des regroupements », ajoute Philippe Brocart. « A l'instar des grandes manifestations de Francfort ou de Milan, il faut préserver une visibilité des salons en France et y consolider un événement représentatif pour la filière Bâtiment », conclut Jospeh Le Jollec.
