Tel sera le thème des 21èmes Journées du Patrimoine qui se dérouleront les samedi 18 et dimanche 19 septembre 2004. Le patrimoine scientifique, technique et industriel y sera mis en valeur ainsi que l’apport des sciences à la connaissance et à la restauration du patrimoine.

Le choix de cette thématique s’inscrit dans le cadre du plan national pour la diffusion de la culture scientifique et technique, annoncé par le Président de la République le 6 janvier dernier. D’autres initiatives relais ont été présentées par Jean-Jacques Aillagon en Conseil des Ministres le mercredi 25 février (plan d’action régionale de la Cité des Sciences et de l’Industrie avec doublement de ses moyens - plus de 7 millions d’euros/an, mise en place d’un salon de l’édition scientifique et technique en 2004, ouverture du portail internet www.science.gouv.fr...).

Les Journées du Patrimoine, événement qui draine chaque année une population de 11 millions de personnes, seront consacrées en 2004 au patrimoine français lié à une activité à finalité scientifique et technique ou faisant appel à des techniques innovantes. Elles mettront à l’honneur les bâtiments industriels, le patrimoine astronomique, aéronautique et maritime (phares et sémaphores...) ainsi qu’un grand nombre d'instruments scientifiques (médecine, physique, astronomie) ayant fait l'objet d'une protection au titre des monuments historiques.

Les laboratoires relevant du ministère de la culture, tels que le laboratoire de recherche sur les monuments historiques ou le laboratoire du Centre de recherche et de restauration des musées de France, ouvriront leurs portes au public. On pourra y découvrir des disciplines comme l'archéométrie - sciences appliquées à la recherche archéologique - ou l'iconométrie - étude des matériaux et des pigments des oeuvres.
Il est vrai que la conservation du patrimoine est étroitement associée à l’innovation technologique. On connaît la datation au Carbone 14, l’application du laser pour nettoyer les façades sculptées, mais il existe aussi les techniques d’amplification d’ADN permettant d’identifier des matériaux organiques de certaines oeuvres d’art ou les microorganismes qui les colonisent, les mortiers de réparation ou des voiles protecteurs sur les pierres qui sont fabriqués grâce aux biotechnologies, et il y a même un accélérateur de particules installé dans les sous-sols du Louvre qui a aidé à l’analyse de l’oeil du fameux Scribe accroupi.

Dès le 15 juillet 2004, des sélections d’informations liées au thème des Journées du Patrimoine seront mises en ligne sur le site internet www.culture.fr

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