RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. Dans une étude consacrée aux "bouilloires thermiques" et publiée le 21 août, la fondation Abbé Pierre réclame une politique de rénovation des logements prenant en compte l'adaptation au réchauffement climatique. Elle propose notamment la révision de la réglementation thermique, une adaptation de Ma Prime Rénov' et du DPE pour faciliter la réalisation de travaux.
La précarité énergétique, c'est aussi l'été, et le phénomène s'aggrave. Selon la fondation Abbé Pierre, la part des personnes habitant dans des logements trop chauds a augmenté de 26 % entre 2013 et 2023. Davantage situés en villes, les appartements sont trois fois plus en surchauffe que les maisons individuelles, qui profitent souvent d'un espace extérieur.
L'an passé, 62 % des ménages qui habitent en appartement ont ainsi déclaré avoir eu trop chaud chez eux, selon le baromètre du Médiateur national de l'énergie. En cause, la mauvaise isolation des murs qui engendre trois fois plus de logements trop chauds, la présence ou non d'un espace extérieur, l'absence de protections solaires ou même de simples volets.
Paris, championne d'Europe des îlots de chaleur urbains
Le phénomène concerne principalement les grandes agglomérations dont la morphologie trop minérale favorise le phénomène d'îlot de chaleur urbain. D'après une étude du Lancet Planet Health parue l'an dernier et portant sur 854 villes européennes, Paris serait même la ville européenne présentant le plus de
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