CONJONCTURE. Tandis que le neuf poursuit son effondrement et que l'amélioration-entretien confirme son ralentissement, les entreprises du bâtiment s'interrogent sur l'impulsion que le futur gouvernement donnera à leur secteur. Les conséquences sur l'emploi sont déjà impressionnantes et pourraient encore s'aggraver.


Dans le contexte politique actuel, "nos secteurs ont aussi leur mot à dire". Olivier Salleron, le président de la Fédération française du bâtiment (FFB), enfonce de nouveau le clou : même si "aucune mesure emblématique pour relancer la construction neuve et la rénovation énergétique n'a été prise depuis de trop nombreux mois", les professionnels sont persuadés que les problématiques de la filière "peuvent trouver un consensus extrêmement large" au lendemain des élections législatives anticipées qui ont divisé la nouvelle Assemblée nationale en trois blocs.

 

 

La fédération a déjà trouvé un motif de satisfaction lorsqu'un mea culpa sur la politique du logement a été officiellement formulé par Emmanuel Macron, confirmé quelques jours plus tard par son ministre de l'Économie, Bruno Le Maire. Membre de l'Alliance du logement, elle assure par ailleurs que des "actions" seront menées à la rentrée, "une fois que le nouveau gouvernement aura été nommé, pour travailler ensemble sur le projet de loi de Finances".

 

"On continue de creuser la fracture sociale et territoriale"

 

En attendant, la crise du secteur se confirme. Et pourrait même s'amplifier si l'attentisme politique se poursuit. "Les résultats restent clairement à la baisse", constate Olivier Salleron.

 

En glissement annuel sur cinq mois à la fin mai, les mises en chantier de logements chutent de
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