Afin d'aider les particuliers dans l'installation de panneaux solaires de toiture, plusieurs sociétés, depuis la petite start-up jusqu'au géant de l'Internet, proposent des outils gratuits d'évaluation du rendement des capteurs photovoltaïques. Le dernier venu, "In sun we trust" est - contrairement à ce que son nom indique - 100 % français.
La décision d'installer des panneaux photovoltaïques sur son toit va être facilitée par l'utilisation de nouveaux outils informatiques. Une start-up française, In sun we trust, lancera le 1er novembre 2015, un site Internet dédié, afin d'aider les ménages dans leur choix d'énergie. "Cela va être un service très simple, gratuit, pour aider les particuliers à passer au photovoltaïque", explique à l'AFP David Callegari, un des fondateurs de la société.
Techniquement, le logiciel informera l'Internaute à partir de sa simple adresse postale. L'algorithme combinera alors les données cartographiques de l'IGN avec les données météorologiques d'ensoleillement. De quoi "connaître l'environnement topographique autour (du logement), à la fois le relief proche et lointain, pour arriver à déterminer vraiment ce qui va taper le toit", et évaluer instantanément les possibles revenus liés à la vente de l'électricité ainsi produite à EDF.
David contre Goliath ?
Le site proposera également une liste d'installateurs locaux. "Les artisans devront signer une charte qui reposera sur des critères de certification, labellisation et de formation, mais aussi d'expérience comme le nombre d'installations réalisées par an, et en particulier la dernière année", précise David Callegari. In sun we trust revendique "une information totalement indépendante et objective".De son côté, l'Américain Google propose un outil équivalent, mais pour son marché national. "Google a peu de chance d'arriver en France", analyse le fondateur de la start-up française. "Ils ont fort à faire avec les Etats-Unis où, pour l'instant, ils ne sont déployés que sur trois villes", poursuit-il. Confiante, la start-up est née d'un appel à projet lancé par l'IGN en 2014 et bénéficiera d'un stand de démonstration lors de la COP21, au mois de décembre.