Face aux exigences croissantes de réduction des consommations énergétiques dans le secteur tertiaire, le Contrat de Performance Énergétique (CPE) s'impose comme un levier incontournable.

En intégrant des garanties de résultats et des financements innovants, il permet d'accélérer la transition énergétique des bâtiments tout en assurant une rentabilité financière.

Qu'est-ce qu’un Contrat de Performance Énergétique (CPE) ?


Le CPE est un contrat passé entre un maître d’ouvrage (entreprise, collectivité) et un prestataire de services énergétiques. Il vise à garantir des économies d’énergie mesurables et vérifiables, sous peine de pénalités pour le prestataire en cas de non-respect des engagements.

Ce modèle repose sur :

  • Un objectif chiffré de réduction des consommations.
  • Un suivi continu et indépendant des performances énergétiques.
  • Un mécanisme de bonus-malus incitant au respect des engagements contractuels.

Le saviez-vous ? Sur les CPE mis en place depuis 2017, on constate une réduction des consommations énergétiques moyenne d’environ 30 %, pour une durée d’exploitation souvent comprise entre 5 et 8 ans. (Source Résultats de l’Observatoire National des Contrats de Performance Énergétique (ONCPE)

Des garanties de résultats dans un contexte réglementaire qui se renforce


Le Décret Tertiaire exige des résultats dès cette année avec la publication des premières notes Eco Energie Tertiaire sur la plateforme OPERAT de l’ADEME depuis janvier. Le CPE permet d’atteindre ces objectifs en assurant un suivi continu des performances énergétiques et en mettant en place les solutions adaptées :

  • système d’automatisation et de contrôle des équipements de type gestion technique du bâtiment (GTB) pour répondre en même temps au Décret BACS
  • travaux d’isolation et changement de mode de chauffage
  • installation de centrale photovoltaïque en toiture pour anticiper la loi APER

Sécuriser les financements grâce au CPE


Dans une période de tensions budgétaires, pour les entreprises comme pour les collectivités, l’un des principaux atouts du CPE est surtout la possibilité de mobiliser des financements innovants, notamment comme le tiers-investissement.

Avantage : financer sans mobiliser de capital !

Grâce au modèle du tiers-investisseur, une entité finance les travaux et se rémunère sur les économies d’énergie réalisées. Cela permet au maître d’ouvrage de ne pas immobiliser de capitaux tout en bénéficiant des économies garanties.


La mesure et vérification : clé de voûte du succès d’un CPE


Pour assurer l’atteinte des objectifs, un suivi rigoureux des économies d’énergie est nécessaire.

Cela repose sur :

  • Un audit énergétique initial pour définir un état des lieux et des scénarios précis d’actions de performance énergétique.
  • Un plan de mesure et de vérification (PMV) basé sur des protocoles standardisés (IPMVP).
  • Un tiers certificateur indépendant, comme Sobre Energie, pour garantir la transparence des performances, grâce à sa plateforme de management énergétique DATAMARC NEO

A l’heure où le Décret Tertiaire entre dans une phase stratégique, un tel outil de pilotage devient nécessaire. Il permet à la fois de passer à l’action à grande échelle et ainsi accélérer la massification des actions de performance énergétique sur les bâtiments tertiaires.

A la clé :

  • Des économies garanties et mesurables.
  • Un accès facilité aux financements innovants.
  • Une valorisation des actifs immobiliers

Avec un cadre contractuel structurant et des outils de suivi avancés, le CPE transforme la contrainte réglementaire en opportunité économique et environnementale.