Le groupe britannique Wolseley, spécialiste de la plomberie et du chauffage, vient d'annoncer une baisse de 60% de son bénéfice avant impôt. Mais cette situation d'après l'industriel devrait «encore se détériorer».
Dans un rapport d'activité, le spécialiste de la plomberie et du chauffage en Grande-Bretagne, Wolseley, a indiqué que son chiffre d'affaires, exprimé en livres, avait baissé de 1,5% et de 16% à change constant, sur les onze mois achevés le 30 juin, mais que sa dette nette a été réduite de 108 millions de livres (125 millions d'euros) à 1,426 milliard de livres.
Wolseley estime, en effet, que «les conditions de marché continueront à se détériorer avec une commercialisation qui restera difficile jusqu'à au moins la fin de l'année calendaire».
Wolseley estime, en effet, que «les conditions de marché continueront à se détériorer avec une commercialisation qui restera difficile jusqu'à au moins la fin de l'année calendaire».
Le groupe note également «que les marchés résidentiels neufs montrent des signes de stabilisation, mais ne devraient pas se reprendre rapidement», que «les marchés d'amélioration de l'habitat continuent à décliner quoiqu'à un rythme plus lent», tandis que «les marchés commerciaux et industriels devraient encore décliner, et à un rythme plus rapide».
Il a par ailleurs annoncé la vente des opérations en Belgique, Slovaquie et République tchèque, car elles «ne réalisent pas les conditions» d'échelle, de position de marché et de retour sur investissement suffisantes.
En revanche, il a décidé de demeurer en Suisse, en Autriche, au Luxembourg, au Danemark, en Hollande et en Italie, «des marchés qui ont des caractéristiques de long terme intéressantes».