A l'issue de la visite officielle de Jacques Chirac en Libye, le groupe de BTP Vinci a signé un contrat pour la poursuite d'un projet pharaonique de rivière artificielle, lancé il y a 25 ans.

Outre la volonté du chef de l'Etat Français de normaliser les relations avec la Libye désormais devenue fréquentable, le président de la République Jacques Chirac a profité de sa visite officielle à Tripoli pour encourager les entreprises françaises à investir dans ce pays. "C'est un marché prometteur. Il faut faire le maximum pour le souteni", a-t-il notamment déclaré.

Pour l'occasion, Jacques Chirac était accompagné de chefs d'entreprises français, dont beaucoup d'entre eux entamaient leurs prospections dans ce pays après la levée des sanctions contre Tripoli.
Ce n'était pas le cas d'Antoine Zacharias, Pdg du groupe Vinci, qui travaille depuis plusieurs années en Libye, mais qui a profité de l'occasion pour signer un protocole de coopération avec une entreprise libyenne de construction. Cet accord porte sur la quatrième tranche de la construction d'une grande rivière artificielle de 4.000 kilomètres, qui doit faire venir quelque 120.000 milliards de mètres cube d'eau fossile, piégée sous le désert, vers les côtes. Lancé il y a 25 ans, ce projet pharaonique représente au total un investissement de 30 milliards de dollars.
Le contrat signé jeudi concernerait deux stations de pompage d'eau (d'une capacité d'un million de m3 par jour) pour un montant de 260 millions d'euros.

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