Des industriels des métaux se regroupent dans l'alliance « Metals for buildings » dans le but de promouvoir l'utilisation de l'acier, de l'aluminium ou d'autres minéraux, dans la construction. Les métaux présenteraient en effet des caractéristiques d'intérêt, dont leur recyclabilité de 100 % ou leurs performances.
Afin de promouvoir l'utilisation des métaux pour la construction de bâtiments durables et recyclables, les fabricants français de produits de construction métalliques et les organisations professionnelles qui les représentent, se rassemblent au sein de l'alliance « Metals for Buildings ». Il s'agit d'une initiative de onze organismes européens dont l'Association européenne du fer, celle des métaux, les associations internationales du zinc ou du plomb, l'institut européen du cuivre ou encore la Fédération des associations européennes de fabricants de fenêtres et murs rideaux.
Les industriels militent notamment pour que la durabilité et la recyclabilité des bâtiments soient mesurés et que le « taux de recyclage en fin de vie » des produits de construction soit considéré par les instances, tant françaises qu'européennes, comme un indicateur de ressources. Car 95 % des produits métalliques en fin de vie sont collectés sur les bâtiments et réutilisés dans différentes filières, ce qui permet une économie et une réponse à des objectifs de développement durable. L'alliance « Metals for Buildings » a notamment publié une brochure intitulée « Les métaux dans le bâtiment : essentiels et 100 % recyclables ».
Elle s'applique à montrer tout d'abord qu'il n'existe pas de bâtiments sans métaux, en raison de leur haute résistance, de leur rigidité élevée ou de leur résistance aux éléments. La brochure explique ensuite que, parmi les matériaux recyclés, les métaux ont cette particularité de ne jamais être dénaturés : ils restent des métaux, aux propriétés initiales conservées. Il est également abordé le problème de la mesure de la recyclabilité des métaux en termes de « contenu recyclé » (inapproprié pour les produits métalliques) et de « taux de recyclage » (approprié pour les produits métalliques). Ce dernier compare la quantité réelle de métaux recyclés à la quantité de métaux théoriquement disponibles en fin de vie d'un produit. Il intègre les pertes au niveau récupération, préparation des déchets et refonte et reflète donc directement les performances en matière de recyclage.