Le nouveau bâtiment du siège de la chaîne franco-allemande, dont la construction s’est s'achevée début 2003, se dresse à Strasbourg, au coeur des institutions européennes de la ville.
Lundi 13 octobre, Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture et un représentant de son homologue allemand, inaugureront le nouveau siège de la chaîne culturelle, Arte.
L'équipe d'architectes franco-allemande en charge de la construction du siège a été pilotée par le cabinet Struhk + Partner de Braunschweig, expérimenté dans la construction des sièges de télévisions, comme en témoigne ses réalisations à Hambourg et Leipzig, en association avec le cabinet strasbourgeois Maechel-Delaunay, ainsi que la Société d’aménagement et d’équipement de la région de Strasbourg (SERS) à titre de mandataire du Maître d'Ouvrage délégué.
Pourtant, le choix initial de l’architecte après l’appel à candidature européen s’était porté, en décembre 1998, sur le cabinet Ian Ritchie Architects. Des désaccords persistants sur le développement du projet ayant eu raison de la collaboration entre ARTE et l’architecte britannique, une nouvelle procédure de marché négocié fut lancée en juillet 1999, afin de trouver une nouvelle équipe de maîtrise d’oeuvre.
Cette seconde procédure aboutira comme l’on sait au choix de Hans Struhk et du strasbougeois Paul Maeckel. La maîtrise d’ouvrage a été confié ARTE GEIE (Groupement Européen d’Intérêt économique).
Le nouveau siège pourra accueillir, sur une surface construite d'environ 4800 m², l'ensemble du personnel d'Arte (environ 400 personnes), dispersé auparavant sur sept sites différents. La construction du bâtiment a donné lieu à la participation de 37 entreprises du bâtiment et de 11 spécialistes et consultants provenant de France et d’Allemagne.
Le projet se veut l’expression d’un triple symbole, celui de "la réussite d’une chaîne», de «l’amitié fructueuse entre la France et l’Allemagne», et d’une ouverture «enthousiaste et déterminée sur l’ Europe». Le choix de la ville de Strasbourg, sur le bord de l’Ill et au milieu des institutions européennes, devrait donc procurer à Arte la visibilité qu’elle mérite.
Le design général est d’une grande sobriété. Le bâtiment dessine un vaste rectangle de 48 mètres de larges sur 98 mètres de long qui conserve un contact visuel permanent avec l’Ill via la grande surface vitrée latérale. L’intégration des locaux techniques s’est fait selon le procédé «boite dans la boite» qui permet aux studios de conserver une structure autonome par rapport à la structure générale du bâtiment. Ce procédé assure également l’isolation phonique du studio et des cabines de speak, puisque aucun pont acoustique ne relie la coquille intérieure à la coquille extérieure.
En ce qui concerne le système de diffusion, le nouveau siège va coïncider avec le passage de la chaîne au tout numérique. Tous les programmes et toutes les informations diffusées seront dorénavant numérisées et stockés sur des serveurs informatiques. L’installation de la nouvelle régie de diffusion est prévue au courant de l’année 2004.
L'équipe d'architectes franco-allemande en charge de la construction du siège a été pilotée par le cabinet Struhk + Partner de Braunschweig, expérimenté dans la construction des sièges de télévisions, comme en témoigne ses réalisations à Hambourg et Leipzig, en association avec le cabinet strasbourgeois Maechel-Delaunay, ainsi que la Société d’aménagement et d’équipement de la région de Strasbourg (SERS) à titre de mandataire du Maître d'Ouvrage délégué.
Pourtant, le choix initial de l’architecte après l’appel à candidature européen s’était porté, en décembre 1998, sur le cabinet Ian Ritchie Architects. Des désaccords persistants sur le développement du projet ayant eu raison de la collaboration entre ARTE et l’architecte britannique, une nouvelle procédure de marché négocié fut lancée en juillet 1999, afin de trouver une nouvelle équipe de maîtrise d’oeuvre.
Cette seconde procédure aboutira comme l’on sait au choix de Hans Struhk et du strasbougeois Paul Maeckel. La maîtrise d’ouvrage a été confié ARTE GEIE (Groupement Européen d’Intérêt économique).
Le nouveau siège pourra accueillir, sur une surface construite d'environ 4800 m², l'ensemble du personnel d'Arte (environ 400 personnes), dispersé auparavant sur sept sites différents. La construction du bâtiment a donné lieu à la participation de 37 entreprises du bâtiment et de 11 spécialistes et consultants provenant de France et d’Allemagne.
Le projet se veut l’expression d’un triple symbole, celui de "la réussite d’une chaîne», de «l’amitié fructueuse entre la France et l’Allemagne», et d’une ouverture «enthousiaste et déterminée sur l’ Europe». Le choix de la ville de Strasbourg, sur le bord de l’Ill et au milieu des institutions européennes, devrait donc procurer à Arte la visibilité qu’elle mérite.
Le design général est d’une grande sobriété. Le bâtiment dessine un vaste rectangle de 48 mètres de larges sur 98 mètres de long qui conserve un contact visuel permanent avec l’Ill via la grande surface vitrée latérale. L’intégration des locaux techniques s’est fait selon le procédé «boite dans la boite» qui permet aux studios de conserver une structure autonome par rapport à la structure générale du bâtiment. Ce procédé assure également l’isolation phonique du studio et des cabines de speak, puisque aucun pont acoustique ne relie la coquille intérieure à la coquille extérieure.
En ce qui concerne le système de diffusion, le nouveau siège va coïncider avec le passage de la chaîne au tout numérique. Tous les programmes et toutes les informations diffusées seront dorénavant numérisées et stockés sur des serveurs informatiques. L’installation de la nouvelle régie de diffusion est prévue au courant de l’année 2004.
