Entre les 54 logements sociaux, la crèche de 66 places et le jardin mi-public et mi-associatif de 1 000 m² issus du vaste programme daménagement du secteur Brûlon Citeaux (12e arrondissement), amorcé en 1992 par la ville de Paris, un hôtel réservé aux entreprises a vu le jour cette année. Petite visite guidée.
Figure de proue du renouvellement du quartier Saint-Antoine, lhôtel dentreprises a été réalisé par larchitecte Florence Bougnoux, associée de lagence SEURA, en collaboration étroite avec le bureau détudes de CAREA. Pour un coût total de 6 300 000 euros, le bâtiment peut accueillir 25 ateliers dont la superficie séchelonne de 50 à 390 m².
Un bâtiment pour deux registres
Les façades obéissent à deux registres différents selon quelles sont côté rue ou côté cour : «Celles situées à la vue du public sont animées dune structure végétale qui court autour des volets métalliques coulissants et des garde-corps découpés au laser. Les matériaux et sa couleur grise renvoient au 60% de métiers de la création et des nouvelles technologies qui occupent les 3e et 4e étages de lhôtel. Côté cour, lhabillage en bois et les volets persiennés beaucoup plus traditionnels sont un clin dil aux 40% dartisans qui occupent les deux étages inférieurs de lhôtel», explique Florence Bougnoux.
Une mutation en douceur
L'architecte sest également attachée à restituer un ensemble de venelles propres à larchitecture faubourienne. «Pour rester dans lesprit des cours artisanales du Faubourg, jai choisi de desservir la cour de lhôtel par deux porches qui donnent respectivement sur le passage Brulon et limpasse Druinot. Lobjectif du projet nétant pas de casser lancienne architecture du quartier mais de renouveler en douceur son côté multiculturel tout en faisant la part belle à lartisanat».
Un bâtiment pour deux registres
Les façades obéissent à deux registres différents selon quelles sont côté rue ou côté cour : «Celles situées à la vue du public sont animées dune structure végétale qui court autour des volets métalliques coulissants et des garde-corps découpés au laser. Les matériaux et sa couleur grise renvoient au 60% de métiers de la création et des nouvelles technologies qui occupent les 3e et 4e étages de lhôtel. Côté cour, lhabillage en bois et les volets persiennés beaucoup plus traditionnels sont un clin dil aux 40% dartisans qui occupent les deux étages inférieurs de lhôtel», explique Florence Bougnoux.
Une mutation en douceur
L'architecte sest également attachée à restituer un ensemble de venelles propres à larchitecture faubourienne. «Pour rester dans lesprit des cours artisanales du Faubourg, jai choisi de desservir la cour de lhôtel par deux porches qui donnent respectivement sur le passage Brulon et limpasse Druinot. Lobjectif du projet nétant pas de casser lancienne architecture du quartier mais de renouveler en douceur son côté multiculturel tout en faisant la part belle à lartisanat».
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