Soutenu par le bureau de prévention des sapeurs-pompiers de Paris, le député UMP Damien Meslot a demandé mardi que sa proposition de loi visant à rendre obligatoire l'installation de détecteurs de fumée dans chaque habitation privée soit inscrite «d'urgence» à l'ordre du jour du Parlement.
«Proposer aujourd'hui, comme unique réponse à ces drames causés par des incendies, de réhabiliter et de créer des logements sociaux constitue une réponse incomplète et inadaptée à l'urgence de la situation», a affirmé M. Meslot, député UMP du Territoire de Belfort, dans un communiqué.
Déposée en septembre 2004 et co-signée par près de 90 députés UMP, cette initiative avait reçu lundi le soutien du commandant Alexandre Bonnet, du bureau de prévention des sapeurs-pompiers de Paris, après l'incendie qui a fait 17 morts dans le XIIIe arrondissement et avant celui qui en fait 7, lundi soir dans le IIIe.
Interpellant le gouvernement, le député demande «s'il veut agir rapidement pour éviter de nouvelles victimes en inscrivant cette proposition de loi à l'ordre du jour du Parlement ou s'il veut continuer à laisser ce type d'incendies meurtriers se développer». M. Meslot a en outre écrit au président du groupe UMP à l'Assemblée, Bernard Accoyer, pour que sa proposition de loi soit inscrite à la mi-octobre dans l'une des "niches" parlementaires (séance dont l'ordre du jour est fixé par un groupe politique) de l'UMP.
Déposée en septembre 2004 et co-signée par près de 90 députés UMP, cette initiative avait reçu lundi le soutien du commandant Alexandre Bonnet, du bureau de prévention des sapeurs-pompiers de Paris, après l'incendie qui a fait 17 morts dans le XIIIe arrondissement et avant celui qui en fait 7, lundi soir dans le IIIe.
Interpellant le gouvernement, le député demande «s'il veut agir rapidement pour éviter de nouvelles victimes en inscrivant cette proposition de loi à l'ordre du jour du Parlement ou s'il veut continuer à laisser ce type d'incendies meurtriers se développer». M. Meslot a en outre écrit au président du groupe UMP à l'Assemblée, Bernard Accoyer, pour que sa proposition de loi soit inscrite à la mi-octobre dans l'une des "niches" parlementaires (séance dont l'ordre du jour est fixé par un groupe politique) de l'UMP.