Suite au débat autour du travail dominical, un premier accord a été trouvé pour les magasins de bricolage du Val d’Oise (95). Il concerne l’ensemble des boutiques qui relèvent de la convention collective et constitue une première pour tout le département.

La CFDT, le Medef et la Fédération des magasins de bricolage (FMB) n’ont pas attendu la proposition de loi du député UMP Richard Mallié qui sera débattue à l’automne. Ils ont signé mercredi dernier un accord sur le travail dominical qui devrait être applicable dans 15 jours dans le Val d’Oise.

A situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle

Claire Beauvais, secrétaire générale de la FMB, explique que l’accord «a été négocié pour apporter une réponse à une situation d’urgence qui mettait en cause la poursuite de l’activité de certaines enseignes et donc l’emploi de certains salariés dans ce département».

Pour la CFDT également, cette solution répond à une situation exceptionnelle. La confédération justifie d’ailleurs sa signature par les «progrès» contenus dans l’accord : le travail ne pourra se faire que sur la base du volontariat des salariés et donnera lieu à une majoration de salaire de 100% du taux horaire. Par ailleurs, le repos dominical sera décalé sur un autre jour de la semaine.

En marge de cet accord, quatre enseignes de bricolage et d’équipement de la maison du Val d’Oise sont toujours sous le coup d’une condamnation de 40.000 euros par dimanche ouverts, établie en première instance. La cour d’appel de Versailles a en effet rejeté mercredi leur recours.

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