La petite île asiatique a fait étalage de ses ambitions internationales àTaïpei en inaugurant vendredi 14 novembre, à Tapei, la première partie du gratte-ciel le plus haut du monde.
Le président taïwanais Chen Shui-bian, qui est candidat à sa succession l'an prochain, a coupé le ruban devant un centre commercial situé à la base de la tour de 508 m de haut et occupant cinq étages ouverts au public. Le reste du bâtiment doit ouvrir l'an prochain.
"Le succès du Taïpei 101, nouveau symbole de la capitale, apportera activité, prospérité et progrès et propulsera Taïwan sur la scène mondiale", a dit le président.
Le bâtiment qui domine une ville peu construite en hauteur est le dernier en date d'une fièvre qui s'est emparée de l'Asie dont les capitales rivalisent pour avoir la tour la plus haute du monde, tout comme l'Europe et l'Amérique aux siècles précédents.
Apres la Tour Eiffel de Paris et l'Empire State Building de New York, Taïwan a rejoint une compétition très disputée et le Taïpei 101 n'aura que peu d'années pour savourer son record.
Après avoir dépassé les tours jumelles de Petronas à Kuala Lumpur, en Malaisie, et leurs 452 m, le gratte-ciel doit être à son tour relégué en deuxième position derrière un monstre de 223 étages et de 676 m de hauteur en projet pour 2008 en Inde.
Mais la course à la hauteur suscite des inquiétudes, notamment après les attentats contre les tours du World Trade Centre à New York en septembre 2001.
Le Taïpei 101 est conçu pour résister aux tremblements de terre qui secouent périodiquement l'île et aux typhons annuels. Mais peu de bâtiments sont capables de résister à une attaque comme celle qui a frappé les tours new-yorkaises.
Hu Jone-hui, d'un bureau d'architectes de Taïpei, explique que la folie des hauteurs en Asie n'a guère de logique sur les plans commercial et de la sécurité.
"Construire l'immeuble le plus haut du monde représente traditionnellement un moyen pour une société capitaliste en développement de montrer sa richesse et attirer l'attention", dit-il.
"Pour un pays qui cherche à se placer dans les rangs des pays développés, un bâtiment symbolique comme celui-ci est une question de fierté nationale", ajoute-t-il.
Vendredi, des milliers de personnes se sont précipitées pour figurer parmi les premiers visiteurs du centre commercial après avoir vu le gratte-ciel s'élever étage après étage.Il doit être achevé d'ici la fin de l'an prochain.
Le centre commercial comprend 163 magasins, dont de nombreuses boutiques des grands noms de la mode internationale.
Dans le cas de Taïwan, le record mondial revêt une importance particulière. Petite rivale de la Chine continentale, elle n'est reconnue que par 27 pays. Pékin considère toujours l'île comme faisant partie intégrante de son territoire et menace de l'envahir si elle déclare formellement son indépendance.
"Le succès du Taïpei 101, nouveau symbole de la capitale, apportera activité, prospérité et progrès et propulsera Taïwan sur la scène mondiale", a dit le président.
Le bâtiment qui domine une ville peu construite en hauteur est le dernier en date d'une fièvre qui s'est emparée de l'Asie dont les capitales rivalisent pour avoir la tour la plus haute du monde, tout comme l'Europe et l'Amérique aux siècles précédents.
Apres la Tour Eiffel de Paris et l'Empire State Building de New York, Taïwan a rejoint une compétition très disputée et le Taïpei 101 n'aura que peu d'années pour savourer son record.
Après avoir dépassé les tours jumelles de Petronas à Kuala Lumpur, en Malaisie, et leurs 452 m, le gratte-ciel doit être à son tour relégué en deuxième position derrière un monstre de 223 étages et de 676 m de hauteur en projet pour 2008 en Inde.
Mais la course à la hauteur suscite des inquiétudes, notamment après les attentats contre les tours du World Trade Centre à New York en septembre 2001.
Le Taïpei 101 est conçu pour résister aux tremblements de terre qui secouent périodiquement l'île et aux typhons annuels. Mais peu de bâtiments sont capables de résister à une attaque comme celle qui a frappé les tours new-yorkaises.
Hu Jone-hui, d'un bureau d'architectes de Taïpei, explique que la folie des hauteurs en Asie n'a guère de logique sur les plans commercial et de la sécurité.
"Construire l'immeuble le plus haut du monde représente traditionnellement un moyen pour une société capitaliste en développement de montrer sa richesse et attirer l'attention", dit-il.
"Pour un pays qui cherche à se placer dans les rangs des pays développés, un bâtiment symbolique comme celui-ci est une question de fierté nationale", ajoute-t-il.
Vendredi, des milliers de personnes se sont précipitées pour figurer parmi les premiers visiteurs du centre commercial après avoir vu le gratte-ciel s'élever étage après étage.Il doit être achevé d'ici la fin de l'an prochain.
Le centre commercial comprend 163 magasins, dont de nombreuses boutiques des grands noms de la mode internationale.
Dans le cas de Taïwan, le record mondial revêt une importance particulière. Petite rivale de la Chine continentale, elle n'est reconnue que par 27 pays. Pékin considère toujours l'île comme faisant partie intégrante de son territoire et menace de l'envahir si elle déclare formellement son indépendance.
