SPIE, société française spécialisée dans le génie électrique, énergétique, mécanique et climatique, a publié ses résultats pour l'année 2011 : le groupe a connu une forte croissance (+9,4 %) de son chiffre d'affaires qui a atteint 4,047 Mrds €. Une croissance organique soutenue conjuguée à la poursuite de la croissance externe, avec 14 acquisitions, expliquent cette situation.
SPIE (Société parisienne pour l'industrie électrique) a connu en 2011 une bonne croissance sur l'ensemble de ses marchés : l'activité en Europe a notamment été stimulée par le redémarrage des investissements industriels et le développement de services (opérateurs d'énergie, de télécommunications), tandis que le tassement de l'activité au Moyen-Orient, en raison des bouleversements géopolitiques, est contrebalancé par la vitalité du continent africain. La société a donc vu son chiffre d'affaires augmenter de 9,4 %, qui atteint 4,047 Mrds €. Le résultat d'exploitation est également en progression de plus de 11 % à 218 M€. La société a lancé avec succès une émission obligataire d'un montant de 375 M€ et elle a poursuivi sa politique de croissance externe avec pas moins de 14 acquisitions (dont les sociétés Anquetil, Sertig, Trento, Porraz, Boisson et ERI). La production apportée par ces dernières est d'environ 60 % supérieure à celle de 2010.
Le président-directeur général, Gauthier Louette, déclare : « Malgré les incertitudes, nous sommes confiants pour 2012 ». Le groupe entend profiter de la demande accrue de services techniques sur des marchés porteurs. Dans le nucléaire, la société estime que les perspectives sont « très bonnes » tant en France qu'en Grande-Bretagne. L'entreprise espère par ailleurs « conquérir de nouvelles positions » en Europe du Nord, notamment grâce à ses nouveaux moyens financiers. Le second LBO (Leveraged buy-out) a marqué une nouvelle phase de croissance. Finalisée au moins d'août 2011, l'acquisition par emprunt de SPIE réunit le fonds d'investissements Clayton Dubilier & Rice, Axa Private Equity et la Caisse de dépôt et de placement du Québec. L'opération financière a fortement augmenté les marges de manœuvre en termes de financement : sa capacité d'endettement a été augmentée de 300 M€ pour des acquisitions.
Le groupe possède plus de 400 implantations dans une trentaine de pays et emploie 29.000 collaborateurs.