Lun des principaux sites internet français dannonces immobilières, Seloger.com, vient dassigner en justice trois moteurs de recherche. Il les accuse de piller ses bases de données, mais lun des sites mis en cause «conteste formellement ces allégations».
Le site internet seloger.com, lun des spécialistes français de l'immobilier en ligne, vient de lancer plusieurs actions en justice contre les sites Yakaz.com, Comintoo.com et Gloobot.com pour «extractions illicites et pillages substantiels de base de données d'annonces immobilières». Ces trois sites sont des moteurs de recherche regroupant les annonces immobilières présentes sur internet. Linternaute effectuant une recherche sur lun de ces moteurs est donc renvoyé vers seloger.com, mais aussi ses concurrents.
«C'est très simple d'aspirer le contenu d'un site, en revanche il est beaucoup plus coûteux de le constituer en enrichissant le contenu des annonces», indique Jean-Fabrice Mathieu, directeur général de Seloger. Selon lui, il est «inadmissible que des sociétés pillent le contenu de bases de données pour constituer un service». Mais Sébastien Sauzay, président de Gloobot, fait savoir que son site «respecte le choix des sites de ne pas être indexés, et qu'en l'espèce, à la première demande de Seloger faite par voie d'assignation, son site a été désindexé. GloObot le fait a chaque demande, contrairement à ce que prétendait le directeur de Seloger dans plusieurs articles récents».
«C'est très simple d'aspirer le contenu d'un site, en revanche il est beaucoup plus coûteux de le constituer en enrichissant le contenu des annonces», indique Jean-Fabrice Mathieu, directeur général de Seloger. Selon lui, il est «inadmissible que des sociétés pillent le contenu de bases de données pour constituer un service». Mais Sébastien Sauzay, président de Gloobot, fait savoir que son site «respecte le choix des sites de ne pas être indexés, et qu'en l'espèce, à la première demande de Seloger faite par voie d'assignation, son site a été désindexé. GloObot le fait a chaque demande, contrairement à ce que prétendait le directeur de Seloger dans plusieurs articles récents».