Le salon du meuble présente jusqu'au 13 janvier à la porte de Versailles à Paris "Inside House", quatre installations de 400 m2 chacune conçues comme des réflexions sur l'art de vivre du futur.
"Inside House" est le troisième volet de l'exposition "Vers de nouveaux modèles d'habitation" dont la direction artistique est assurée par Christophe Pillet.
Cette exposition est incontestablement l'attraction phare de cette édition du salon du meuble, surtout lorsqu'on la compare avec la tristesse de la plupart des autres stands de ce salon de plus en plus moribond.
L'architecte-designer Carlo Colombo a choisi de donner leur "vraie place" à la cuisine et surtout à la salle de bains comme si la maison se réduisait tout d'un coup à ces deux éléments (voir illustration).
De leur côté, Claudio La Viola et Mario Nanni ont imaginé un parcours imposé centré sur deux éléments primordiaux : l'eau et la lumière.
L'amour par-dessus tout ("Love Over All") est le credo de Fabio Novembre qui préfère "raconter des histoires qu'essayer de convaincre". Cet architecte qui a décidé de s'exprimer en 3D a réalisé un "poème d'amour": deux profils d'homme et de femme se rejoignent dans un mouvement de courbes gigantesques pour former un coeur imposant, le tout rythmé par une mosaïque bleue et rose. Derrière, en appui, se trouve un "canapé-ressort" qui est presque un lieu à lui tout seul.
Enfin le projet de Vittorio Locatelli ont confié à la nature la tâche de suggérer cet esprit de convivialité traditionnellement dédié à la maison. Le jardin est devenu un trompe l'oeil stylisé et réduit à un tracé bidimensionnel au sol, composé de près de 400 petits carrés de couleurs vives. Et la maison est à peine suggérée par quelques meubles et accessoires qui ont pris place dans ce paysage fantastique avec des ifs dessinés par terre au feutre noir.
Autre intérêt d'une visite au salon du meuble : le Design Lab. Une cinquantaine de designers, chevronnés ou non, mais tous associés à des industriels, exposent des produits inédits et innovants.
Cette année encore le Corian, mélange de résine et de poudre minérale, est à l'honneur. Il a notamment inspiré une table basse à Christian Ghion, grand ordinateur de ce show.
Enfin, la visite ne serait pas complète dans un détour par le stand du VIA (Valorisation pour l'innovation dans l'Ameublement) qui a axé la thématique de cette année sur la spatialité. "A une époque où chacun de nous s'interroge sur l'optimisation du confort et de l'espace, la relation entre l'homme usager, son environnement mobilier et le volume spatial dans lequel il vit, se pose d'une manière encore plus ténue" explique Gérard Laizé, directeur du VIA. "Les problématiques qui s'y rattachent sont de natures diverses : adaptation des dimensions à la morphologie humaine ; adaptation des formes aux nouveaux comportements liés aux activités, au temps qui y est consacré et aux outils utilisés ; intégration de certains éléments mobiliers à l'architecture intérieure (bibliothèque, rangement, buffet...) ; optimisation des aménagements grâce à des solutions " à la mesure "... " poursuit-il.
Architecture intérieure et design mobilier sont donc de plus en plus intimement liés. C'est d'ailleurs dans cet esprit qu'ont travaillé Olivier Peyricot et Frédéric Ruyant, lauréats des deux Cartes blanches VIA 2003.
Cette exposition est incontestablement l'attraction phare de cette édition du salon du meuble, surtout lorsqu'on la compare avec la tristesse de la plupart des autres stands de ce salon de plus en plus moribond.
L'architecte-designer Carlo Colombo a choisi de donner leur "vraie place" à la cuisine et surtout à la salle de bains comme si la maison se réduisait tout d'un coup à ces deux éléments (voir illustration).
De leur côté, Claudio La Viola et Mario Nanni ont imaginé un parcours imposé centré sur deux éléments primordiaux : l'eau et la lumière.
L'amour par-dessus tout ("Love Over All") est le credo de Fabio Novembre qui préfère "raconter des histoires qu'essayer de convaincre". Cet architecte qui a décidé de s'exprimer en 3D a réalisé un "poème d'amour": deux profils d'homme et de femme se rejoignent dans un mouvement de courbes gigantesques pour former un coeur imposant, le tout rythmé par une mosaïque bleue et rose. Derrière, en appui, se trouve un "canapé-ressort" qui est presque un lieu à lui tout seul.
Enfin le projet de Vittorio Locatelli ont confié à la nature la tâche de suggérer cet esprit de convivialité traditionnellement dédié à la maison. Le jardin est devenu un trompe l'oeil stylisé et réduit à un tracé bidimensionnel au sol, composé de près de 400 petits carrés de couleurs vives. Et la maison est à peine suggérée par quelques meubles et accessoires qui ont pris place dans ce paysage fantastique avec des ifs dessinés par terre au feutre noir.
Autre intérêt d'une visite au salon du meuble : le Design Lab. Une cinquantaine de designers, chevronnés ou non, mais tous associés à des industriels, exposent des produits inédits et innovants.
Cette année encore le Corian, mélange de résine et de poudre minérale, est à l'honneur. Il a notamment inspiré une table basse à Christian Ghion, grand ordinateur de ce show.
Enfin, la visite ne serait pas complète dans un détour par le stand du VIA (Valorisation pour l'innovation dans l'Ameublement) qui a axé la thématique de cette année sur la spatialité. "A une époque où chacun de nous s'interroge sur l'optimisation du confort et de l'espace, la relation entre l'homme usager, son environnement mobilier et le volume spatial dans lequel il vit, se pose d'une manière encore plus ténue" explique Gérard Laizé, directeur du VIA. "Les problématiques qui s'y rattachent sont de natures diverses : adaptation des dimensions à la morphologie humaine ; adaptation des formes aux nouveaux comportements liés aux activités, au temps qui y est consacré et aux outils utilisés ; intégration de certains éléments mobiliers à l'architecture intérieure (bibliothèque, rangement, buffet...) ; optimisation des aménagements grâce à des solutions " à la mesure "... " poursuit-il.
Architecture intérieure et design mobilier sont donc de plus en plus intimement liés. C'est d'ailleurs dans cet esprit qu'ont travaillé Olivier Peyricot et Frédéric Ruyant, lauréats des deux Cartes blanches VIA 2003.