Les bâtiments de logements sociaux construits par Jean Renaudie au début des années 80 sont menacés de démolition.
A peine croyable. Mais tristement vrai. A cause d’une mauvaise gestion de maintenance et de peuplement du bailleur, l’ensemble de la Villetaneuse réalisé en 1981 et 1982 par Jean Renaudie, pourrait être détruit prochainement. Le permis de démolition a déjà été signé par le Maire.
Entre l’irresponsabilité du bailleur, la veulerie pitoyable de la municipalité, et la perspective de voir les immeubles de Renaudie réduit en poussière, ceux pour qui compte encore une certaine idée de l’architecture quand elle est au service de l’habitat collectif sont saisis par ce type particulier de stupéfaction qui suit les décrets du père Ubu.
Pour ne pas en rester là, une pétition destinée au ministère de la culture vient d’être lancée par Serge Renaudie fils de l’architecte, qui a achevé, avec Nina Schuch, en 1983, les travaux de Villetaneuse.
Elle pointe le risque de voir "disparaître une architecture emblématique" et demande au ministre d’engager une "action de réhabilitation des architectures exemplaires du logement social de ces trentes dernières années avant que nous n’en ayons plus comme témoignage que des maquettes à conetmpler"
Voici le texte complet de la pétition contre la démolition de l’ensemble de Villetaneuse:
Monsieur le Ministre,
Nous sommes informés d'un projet de démolition des logements sociaux, appartenant à La Sablière, réalisés par Jean Renaudie à Villetaneuse.
C’est ainsi que risque de disparaître une architecture emblématique. Plus encore que l’architecture peut-être, on démolira un exemple du vivre ensemble. Cette contradiction ne trouve pas de solution dans des financements qui privilégient la démolition au détriment de la réhabilitation.
On nous dit qu’aucune intervention n’est possible face à la volonté de démolir. Si André Malraux n’avait pas promulgué en 1962 la loi sur les secteurs sauvegardés au moment où se construisaient les grands ensembles, les centres anciens de nos villes n’existeraient plus.
Le logement social, aujourd’hui stigmatisé, peut s’enorgueillir d’opérations comme celle de Villetaneuse. Peut-on le rappeler ?
L'action que vous menez pour l'architecture nous laisse espérer que vous engagerez, en concertation avec les Ministres de l'Equipement et de la Ville, une action de réhabilitation des architectures exemplaires du logement social de ces trente dernières années avant que nous n'en ayons plus comme témoignage que des maquettes àcontempler.
Recevez, Monsieur le Ministre, l'expression de nos respectueuses salutations.
Si vous souhaitez signer cette pétition recopiez le texte ci-dessus et adressez le à:
Monsieur Jean-Jacques AILLAGON, Ministre de la Culture et de la Communication, 3, rue de Valois, 75042 PARIS CEDEX 01.
Entre l’irresponsabilité du bailleur, la veulerie pitoyable de la municipalité, et la perspective de voir les immeubles de Renaudie réduit en poussière, ceux pour qui compte encore une certaine idée de l’architecture quand elle est au service de l’habitat collectif sont saisis par ce type particulier de stupéfaction qui suit les décrets du père Ubu.
Pour ne pas en rester là, une pétition destinée au ministère de la culture vient d’être lancée par Serge Renaudie fils de l’architecte, qui a achevé, avec Nina Schuch, en 1983, les travaux de Villetaneuse.
Elle pointe le risque de voir "disparaître une architecture emblématique" et demande au ministre d’engager une "action de réhabilitation des architectures exemplaires du logement social de ces trentes dernières années avant que nous n’en ayons plus comme témoignage que des maquettes à conetmpler"
Voici le texte complet de la pétition contre la démolition de l’ensemble de Villetaneuse:
Monsieur le Ministre,
Nous sommes informés d'un projet de démolition des logements sociaux, appartenant à La Sablière, réalisés par Jean Renaudie à Villetaneuse.
C’est ainsi que risque de disparaître une architecture emblématique. Plus encore que l’architecture peut-être, on démolira un exemple du vivre ensemble. Cette contradiction ne trouve pas de solution dans des financements qui privilégient la démolition au détriment de la réhabilitation.
On nous dit qu’aucune intervention n’est possible face à la volonté de démolir. Si André Malraux n’avait pas promulgué en 1962 la loi sur les secteurs sauvegardés au moment où se construisaient les grands ensembles, les centres anciens de nos villes n’existeraient plus.
Le logement social, aujourd’hui stigmatisé, peut s’enorgueillir d’opérations comme celle de Villetaneuse. Peut-on le rappeler ?
L'action que vous menez pour l'architecture nous laisse espérer que vous engagerez, en concertation avec les Ministres de l'Equipement et de la Ville, une action de réhabilitation des architectures exemplaires du logement social de ces trente dernières années avant que nous n'en ayons plus comme témoignage que des maquettes àcontempler.
Recevez, Monsieur le Ministre, l'expression de nos respectueuses salutations.
Si vous souhaitez signer cette pétition recopiez le texte ci-dessus et adressez le à:
Monsieur Jean-Jacques AILLAGON, Ministre de la Culture et de la Communication, 3, rue de Valois, 75042 PARIS CEDEX 01.
