Les prix des logements anciens ont continué daugmenter en 2004 sur le territoire métropolitain, selon les derniers chiffres de lInsee publiés mardi. Mais concernant lannée en cours, la Fnaim confirme «un atterrissage en douceur des prix».
Selon le dernier indice de lInstitut national des prix de la statistique et des études économiques (Insee), les prix des logements anciens en France métropolitaine ont augmenté de 2,1% au cours du quatrième trimestre 2004 et de 16,0% par rapport à la même période de lannée précédente. En un an, le prix des appartements a augmenté de 17,7% et celui des maisons de 14,5%. Au cours de chacun des quatre trimestres de lannée 2004, la hausse du prix des appartements et des maisons a été soutenue (+3,1% puis +4,5%, +5,5% et +2,1%) et plus vive quaux mêmes trimestres de lannée précédente.
Pour la troisième année consécutive, laugmentation des prix des logements anciens a été un peu moins vive en Ile de France quen Province, révèle lInsee. Concernant les prix des maisons depuis 1998, lécart se creuse au profit de la province (+84,6% contre +73,7% pour lIle de France). Depuis 1998, les prix des maisons ont doublé en région Rhône-Alpes et PACA. Au quatrième trimestre 2004, les prix des maisons anciennes en Province ont augmenté de 1,5% et de +14,6% en glissement annuel.
Concernant les appartements, la hausse cumulée depuis 1998 est de même ampleur en Province quen Ile de France, les prix augmentant plus fortement en province depuis 2002. Au quatrième trimestre 2004, les prix des appartements anciens en Province ont augmenté de 3,2% (+19,4% sur un an). En Ile-de-France les prix des appartements ont augmenté de 15,8% en 2004. Pour Paris, les prix ont doublé en sept ans (+102,5%), selon lInsee. Ils ont augmenté de 2,9% au cours du quatrième trimestre 2004 et de 14,7% sur un an. Les prix des appartements anciens ont progressé de 2,2% en petite couronne et de 3,2% en grande couronne. Sur un an, laugmentation atteint 16,1% en petite couronne et 18,0% en grande couronne. Dans certains départements, la hausse a été spectaculaire en 2004 : +19% en un an pour la Seine et Marne, lEssonne, la Seine Saint Denis, et près de 22,4% dans le Val dOise.
Au premier trimestre 2005, lindice provisoire de lInsee des prix des logements anciens représente une augmentation de 1,8% au cours des trois derniers mois et 14,5% sur les douze derniers mois. Lampleur de la hausse est plus importante pour les appartements que pour les maisons (respectivement +2,8% et +0,8%). En un an, les appartements ont augmenté de 16,4% et les maisons de 12,8%. En Ile de France, au cours du premier trimestre 2005, les prix augmentent plus rapidement en petite couronne (+4,0%) quen grande couronne (+3,3%) et à Paris (+3,0%). En Province, au premier trimestre 2005, lindice provisoire représente une hausse de 1,0% par rapport au trimestre précédent et de 14,2 % en glissement annuel. Cette hausse reste plus marquée pour les appartements que pour les maisons (respectivement +2,3% et +0,2% au cours du trimestre).
Un deuxième trimestre 2005 sous la barre des 10%
La hausse des prix de l'immobilier ancien a ralenti au deuxième trimestre pour passer sous la barre des 10%, selon les chiffres délivrés mardi par la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim). Les prix des appartements et des maisons ont progressé de 9,5% au 2e trimestre 2005 contre 16,3% au même trimestre 2004, après avoir progressé de 13,5% au premier trimestre 2005.
Pour la Fnaim, cette statistique ne fait que confirmer le scénario d'un atterrissage en douceur qu'elle pronostique depuis des mois mais juge que ce tassement pourrait être suivi d'un rebond, avec un été qui «pourrait être meilleur que prévu».
C'est l'Ouest de la France qui remporte la palme des hausses avec 13,4%, suivie du Sud-Ouest (+10,3%), et du Centre et des Alpes (+10,2%). Le Sud-Est poursuit, lui, un ralentissement entamé au premier trimestre, avec 6,3% de hausse, la progression la plus faible de toutes les régions. Quant à l'Ile-de-France, les prix y ont progressé de 8,2% au deuxième trimestre. Le prix moyen au mètre carré s'établit à 2.384 euros tous biens confondus. Il était de 1.384 euros au mètre carré au deuxième trimestre 2000. Plusieurs villes dépassent encore les 20% de hausse sur ce 2e trimestre 2005: Lille (+21,5%), Caen (+22,5%), Brest (+25,8%). En revanche, la ville de Cannes enregistre une hausse de 6,8% et celle de Nice de 9%.
Pour la troisième année consécutive, laugmentation des prix des logements anciens a été un peu moins vive en Ile de France quen Province, révèle lInsee. Concernant les prix des maisons depuis 1998, lécart se creuse au profit de la province (+84,6% contre +73,7% pour lIle de France). Depuis 1998, les prix des maisons ont doublé en région Rhône-Alpes et PACA. Au quatrième trimestre 2004, les prix des maisons anciennes en Province ont augmenté de 1,5% et de +14,6% en glissement annuel.
Concernant les appartements, la hausse cumulée depuis 1998 est de même ampleur en Province quen Ile de France, les prix augmentant plus fortement en province depuis 2002. Au quatrième trimestre 2004, les prix des appartements anciens en Province ont augmenté de 3,2% (+19,4% sur un an). En Ile-de-France les prix des appartements ont augmenté de 15,8% en 2004. Pour Paris, les prix ont doublé en sept ans (+102,5%), selon lInsee. Ils ont augmenté de 2,9% au cours du quatrième trimestre 2004 et de 14,7% sur un an. Les prix des appartements anciens ont progressé de 2,2% en petite couronne et de 3,2% en grande couronne. Sur un an, laugmentation atteint 16,1% en petite couronne et 18,0% en grande couronne. Dans certains départements, la hausse a été spectaculaire en 2004 : +19% en un an pour la Seine et Marne, lEssonne, la Seine Saint Denis, et près de 22,4% dans le Val dOise.
Au premier trimestre 2005, lindice provisoire de lInsee des prix des logements anciens représente une augmentation de 1,8% au cours des trois derniers mois et 14,5% sur les douze derniers mois. Lampleur de la hausse est plus importante pour les appartements que pour les maisons (respectivement +2,8% et +0,8%). En un an, les appartements ont augmenté de 16,4% et les maisons de 12,8%. En Ile de France, au cours du premier trimestre 2005, les prix augmentent plus rapidement en petite couronne (+4,0%) quen grande couronne (+3,3%) et à Paris (+3,0%). En Province, au premier trimestre 2005, lindice provisoire représente une hausse de 1,0% par rapport au trimestre précédent et de 14,2 % en glissement annuel. Cette hausse reste plus marquée pour les appartements que pour les maisons (respectivement +2,3% et +0,2% au cours du trimestre).
Un deuxième trimestre 2005 sous la barre des 10%
La hausse des prix de l'immobilier ancien a ralenti au deuxième trimestre pour passer sous la barre des 10%, selon les chiffres délivrés mardi par la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim). Les prix des appartements et des maisons ont progressé de 9,5% au 2e trimestre 2005 contre 16,3% au même trimestre 2004, après avoir progressé de 13,5% au premier trimestre 2005.
Pour la Fnaim, cette statistique ne fait que confirmer le scénario d'un atterrissage en douceur qu'elle pronostique depuis des mois mais juge que ce tassement pourrait être suivi d'un rebond, avec un été qui «pourrait être meilleur que prévu».
C'est l'Ouest de la France qui remporte la palme des hausses avec 13,4%, suivie du Sud-Ouest (+10,3%), et du Centre et des Alpes (+10,2%). Le Sud-Est poursuit, lui, un ralentissement entamé au premier trimestre, avec 6,3% de hausse, la progression la plus faible de toutes les régions. Quant à l'Ile-de-France, les prix y ont progressé de 8,2% au deuxième trimestre. Le prix moyen au mètre carré s'établit à 2.384 euros tous biens confondus. Il était de 1.384 euros au mètre carré au deuxième trimestre 2000. Plusieurs villes dépassent encore les 20% de hausse sur ce 2e trimestre 2005: Lille (+21,5%), Caen (+22,5%), Brest (+25,8%). En revanche, la ville de Cannes enregistre une hausse de 6,8% et celle de Nice de 9%.