Avant de commenter : "Il a fallu être tenace et convaincre l'Etat dès 2004." C'est d'ailleurs Gérard Collomb, (PS) président du Grand Lyon qui opte en janvier 2007 pour la commune de Décines-Charpieu malgré des divisions politiques. Le projet est alors lancé début 2007, époque où le club décroche encore de nombreux titres et fait son entrée en Bourse en bouclant la séance à 24,20 euros pour financer la future enceinte.
Du côté du financement, l'investissement s'élève à 455 millions d'euros, a précisé Jean-Michel Aulas, président de l'OL. "Sur les 410 millions d'euros, montant global de l'opération, (Ndlr : 305 millions d'euros HT pour le coût des travaux), seulement 20 millions ont fait l'objet d'une contribution publique, précise-t-il. Au total, avec le centre d'entraînement et un centre de formation baptisé l'Académie accueillant de jeunes joueurs, l'investissement s'élève à 455 millions."
Mais pour arriver à ce résultat, le maître d'ouvrage privé, accompagné de Populous et de Vinci Construction, a dû faire face à une centaine de recours déposés par les opposants locaux : associations de riverains, écologistes et une poignée d'alter-mondialistes occupant le terrain.
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Après une annulation par la justice administrative d'une délibération de la communauté urbaine du Grand Lyon, relative à la modification du Plan local d'urbanisme (PLU) en 2009, un nouvel écueil survient deux ans après avec la "déclaration d'intérêt général" qui donne lieu à un bras de fer avec l'Etat. Au final, le permis de construire est octroyé le 3 février 2012, nous rappelle la direction de l'Olympique Lyonnais. "Et deux ans et demi plus tard, après d'ultimes procédures sur la desserte des lieux par le tramway, qui devraient être purgées en 2016, nous accueillions notre premier match dans notre stade", nous souligne-ton.