Dans un communiqué adressé à la presse grand public, l'Union des architectes (UNSFA) explique pourquoi l'architecture est menacée par l'extension de la procédure de conception-réalisation et les fameux "partenariats public-privé".
Le rôle de l'Architecte dans le cadre de vie actuelle est d'imaginer, d'adapter, de révéler, d'élever et de piloter les constructions publiques et privées. L'architecture, elle, est la synthèse des qualités environnementales, esthétique, fonctionnelles, ergonomiques, techniques, normatives, réglementaires, culturelles et sociales. permettant d'obtenir une réelle valeur et une plus value importante à l'édifice réalisé rappelle l'UNSFA en préambule.
Et le syndicat professionnel d'expliquer pourquoi l'architecture est menacée par les dispositions du gouvernement. "La procédure de "Conception - Réalisation" dont le Gouvernement veut étendre les champs d'applications et les nouvelles procédures de "Partenariat Privé-Public" (Bail Emphythéotique Administratif, Autorisation d'Occupation Temporaire, Bail à Construction, Contrat de Coopérations Publique et Privée...) qu'il souhaite promouvoir en vue de simplifier la procédure des marchés publics va nuire à l'ensemble des qualités énoncées ci-dessus".
Dans cette perspective, l'acheteur public doit toujours garder à l'esprit qu'il est d'une part, investi de l'ensemble des missions de services publics et d'autre part qu'il est responsable de l'intérêt général avertit l'UNSFA. "En ce sens, le principe de la bonne utilisation des deniers publics présents à l'article 1er du Code des Marchés Publics doit le pousser à réfléchir sur la réelle notion de "l'économie à réaliser"".
Pour les architectes, une construction inadaptée risque d'être beaucoup plus coûteux à la collectivité et indirectement au contribuable, si elle ne répond pas aux critères des qualités citées dans le premier paragraphe.
"Ainsi la fausse économie réalisée par l'acheteur public qui se passera du professionnalisme de l'architecte sera rapidement dilapidée dans de mauvaises solutions. À court terme, l'électorat français saura sanctionner cela..." professe l'Union des Architectes. "Si demain, la construction est subordonnée à ceux dont les objectifs ne sont que purement technico-financiers, les qualités mémorables vont être marginalisées si ce n'est complètement écartées voire totalement oubliées. C'est avant tout l'avenir et l'équilibre de la société qui par interdépendance le sera aussi" déclare-t-elle.
Et le syndicat professionnel d'expliquer pourquoi l'architecture est menacée par les dispositions du gouvernement. "La procédure de "Conception - Réalisation" dont le Gouvernement veut étendre les champs d'applications et les nouvelles procédures de "Partenariat Privé-Public" (Bail Emphythéotique Administratif, Autorisation d'Occupation Temporaire, Bail à Construction, Contrat de Coopérations Publique et Privée...) qu'il souhaite promouvoir en vue de simplifier la procédure des marchés publics va nuire à l'ensemble des qualités énoncées ci-dessus".
Dans cette perspective, l'acheteur public doit toujours garder à l'esprit qu'il est d'une part, investi de l'ensemble des missions de services publics et d'autre part qu'il est responsable de l'intérêt général avertit l'UNSFA. "En ce sens, le principe de la bonne utilisation des deniers publics présents à l'article 1er du Code des Marchés Publics doit le pousser à réfléchir sur la réelle notion de "l'économie à réaliser"".
Pour les architectes, une construction inadaptée risque d'être beaucoup plus coûteux à la collectivité et indirectement au contribuable, si elle ne répond pas aux critères des qualités citées dans le premier paragraphe.
"Ainsi la fausse économie réalisée par l'acheteur public qui se passera du professionnalisme de l'architecte sera rapidement dilapidée dans de mauvaises solutions. À court terme, l'électorat français saura sanctionner cela..." professe l'Union des Architectes. "Si demain, la construction est subordonnée à ceux dont les objectifs ne sont que purement technico-financiers, les qualités mémorables vont être marginalisées si ce n'est complètement écartées voire totalement oubliées. C'est avant tout l'avenir et l'équilibre de la société qui par interdépendance le sera aussi" déclare-t-elle.
