Le cimentier Italien a confirmé que la fusion avec sa filiale Ciments Français n'était toujours pas d'actualité.
Le groupe Italcementi estime que sa fusion avec sa filiale Ciments Français n'est pas encore possible. C'est ce qu'a indiqué lundi le conseiller délégué du groupe, Carlo Pesenti. Ce dernier a expliqué «qu'il y avait encore des obstacles à la fusion en raison de problèmes d'interprétation sur un placement privé d'obligations effectué aux Etats-Unis» par la filiale française.
L'abandon du projet de fusion avait été annoncé fin juin, en raison de demandes de créanciers américains jugées «inacceptables». Italcementi, qui détient près de 82% de Ciments Français, est entré à son capital en 1992. La fusion des deux aurait donné naissance au cinquième cimentier mondial. Mais pour l'heure, le groupe, qui a subi d'importantes pertes en 2009, veut se restructurer. «Nous avons un programme, qui nous conduira en trois ans à y réduire de manière significative le nombre de nos actuels 17 établissements», a annoncé Giovanni Ferrario, le directeur général d'Italcementi.