Le Conseil de Paris a voté lundi le Programme local de l'Habitat 2004-2007, portant sur plus d'un milliard d'euros. Il vise à accroître le parc social, favoriser la mixité et combattre l'insalubrité.
PS, PCF et MRC ont voté pour ce plan qui prévoit d'augmenter de 18.000 logements le parc HLM. La droite UMP et UDF a voté contre. Les Verts se sont abstenus pour marquer leur déception face à un plan qui, selon eux, aurait dû faire plus contre l'habitat dégradé.UMP et UDF ont regretté l'insuffisance, à leurs yeux, de logements pour les classes moyennes et de politique d'accession à la propriété.
Ancien adjoint au Logement de Jean Tiberi, Michel Bulté a reproché à la municipalité d'acquérir des logements existants et souvent déjà occupés "au lieu de lancer des projets de mises en chantier ex-nihilo".
Claude Goaguen, président du groupe UMP, a cité une étude recensant les opportunités foncières à Paris: 283.500 m2, "sans compter les actifs que l'Assistance Publique mettra sur le marché", selon le député.
Le PCF a demandé en vain que le nombre de logements sociaux créés passe de 3.500 à 5.000 par an. Les Verts ont en revanche obtenu des avancées sur l'habitat insalubre et du coup ont préféré l'abstention au vote contre que préconisaient plusieurs d'entre eux.
Certains socialistes ont analysé les réticences de ces élus comme une conséquence directe des négociations en cours pour les régionales de 2004.
"Ils se cherchent des raisons de partir en autonomes en Ile-de-France", affirmait un responsable PS.
Ancien adjoint au Logement de Jean Tiberi, Michel Bulté a reproché à la municipalité d'acquérir des logements existants et souvent déjà occupés "au lieu de lancer des projets de mises en chantier ex-nihilo".
Claude Goaguen, président du groupe UMP, a cité une étude recensant les opportunités foncières à Paris: 283.500 m2, "sans compter les actifs que l'Assistance Publique mettra sur le marché", selon le député.
Le PCF a demandé en vain que le nombre de logements sociaux créés passe de 3.500 à 5.000 par an. Les Verts ont en revanche obtenu des avancées sur l'habitat insalubre et du coup ont préféré l'abstention au vote contre que préconisaient plusieurs d'entre eux.
Certains socialistes ont analysé les réticences de ces élus comme une conséquence directe des négociations en cours pour les régionales de 2004.
"Ils se cherchent des raisons de partir en autonomes en Ile-de-France", affirmait un responsable PS.