Le groupe immobilier, qui vient d'annoncer des résultats 2004 supérieurs aux prévisions, souhaite "recréer la chaîne du logement", notamment en donnant la possibilité aux primo-accédants de trouver des logements à des prix acceptables.
Il est "vital" de "trouver une solution" pour les primo-accédants, une catégorie de ménages de moins en moins en moins importante, a déclaré mercredi le président du directoire du promoteur privé Nexity, Alain Dinin.
Chez le premier promoteur privé en France, la catégorie des primo-accédants, ceux qui deviennent propriétaires pour la première fois, est passé de 43% il y a trois ans à 24% en 2004.
"Le sujet du logement est devenu le thème numéro 1 des Français, les politiques doivent en prendre conscience et ne doivent pas laisser les ni-pauvres ni-riches sur le carreau", a estimé Alain Dinin.
"On n'a pas l'intention d'abandonner cette clientèle, on ne peut pas laisser une population qui ne peut pas se loger dans le logement social, ni dans le locatif", a-t-il affirmé. "Il est vital pour notre métier de trouver une solution pour les primo-accédants", a-t-il ajouté en présentant des opérations tests allant dans cette direction réalisées avec l'aide de municipalité comme Vitry, en région parisienne.
Sur la hausse des prix qui peut empêcher l'accès à la propriété aux primo-accédants dans les zones urbaines, Alain Dinin a souhaité faire une mise au point. "On dénonce une hausse des prix, mais on oublie que le neuf ne représente que 15% des transactions" explique-t-il.
Quant au système de l'investissement locatif, dit "de Robien" et accusé par certains professionnels de faire monter les prix, M. Dinin estime qu'il "ne faut pas y toucher".
Enfin, M. Dinin a répété sa conviction qu'il n'y avait pas de bulle immobilière en France, "ni d'atterrissage en douceur" et que les prix allaient continuer à augmenter en 2005.
Le promoteur a également présenté ses résultats pour l'année 2004. Nexity a enregistré en 2004 un chiffre d'affaires en hausse de 4,3% sur un an à 1,36 milliard d'euros contre 1,3 md EUR en 2003.
Ce chiffre est un peu supérieur aux prévisions qui tablait en novembre sur un c.a. annuel stable.
Le groupe confirme ses objectifs de croissance de 7 à 10% du chiffre d'affaires pour les années suivantes et une marge d'exploitation 2005 proche du niveau actuel.
"En 2004, le marché du logement neuf est resté dynamique, porté par une demande soutenue, une offre commerciale au plus bas et des taux d'intérêt historiquement bas. Le marché de l'immobilier d'entreprise est plus contrasté", indique le groupe.
En effet, le pôle logement de Nexity a réalisé un chiffre d'affaires 2004 de 1,088 md EUR, en hausse de 21,8% sur un an.
En revanche, le pôle immobilier d'entreprise a enregistré un chiffre d'affaires en forte baisse de 43,1% à 187,3 millions d'euros.
Le carnet de commandes du groupe s'élève à 1,75 md EUR (hors taxes) pour le secteur logement et immobilier d'entreprise, en progression de 42,4% par rapport à 2003. Ce volume représente 15,5 mois d'activités, a précisé Nexity.
Chez le premier promoteur privé en France, la catégorie des primo-accédants, ceux qui deviennent propriétaires pour la première fois, est passé de 43% il y a trois ans à 24% en 2004.
"Le sujet du logement est devenu le thème numéro 1 des Français, les politiques doivent en prendre conscience et ne doivent pas laisser les ni-pauvres ni-riches sur le carreau", a estimé Alain Dinin.
"On n'a pas l'intention d'abandonner cette clientèle, on ne peut pas laisser une population qui ne peut pas se loger dans le logement social, ni dans le locatif", a-t-il affirmé. "Il est vital pour notre métier de trouver une solution pour les primo-accédants", a-t-il ajouté en présentant des opérations tests allant dans cette direction réalisées avec l'aide de municipalité comme Vitry, en région parisienne.
Sur la hausse des prix qui peut empêcher l'accès à la propriété aux primo-accédants dans les zones urbaines, Alain Dinin a souhaité faire une mise au point. "On dénonce une hausse des prix, mais on oublie que le neuf ne représente que 15% des transactions" explique-t-il.
Quant au système de l'investissement locatif, dit "de Robien" et accusé par certains professionnels de faire monter les prix, M. Dinin estime qu'il "ne faut pas y toucher".
Enfin, M. Dinin a répété sa conviction qu'il n'y avait pas de bulle immobilière en France, "ni d'atterrissage en douceur" et que les prix allaient continuer à augmenter en 2005.
Le promoteur a également présenté ses résultats pour l'année 2004. Nexity a enregistré en 2004 un chiffre d'affaires en hausse de 4,3% sur un an à 1,36 milliard d'euros contre 1,3 md EUR en 2003.
Ce chiffre est un peu supérieur aux prévisions qui tablait en novembre sur un c.a. annuel stable.
Le groupe confirme ses objectifs de croissance de 7 à 10% du chiffre d'affaires pour les années suivantes et une marge d'exploitation 2005 proche du niveau actuel.
"En 2004, le marché du logement neuf est resté dynamique, porté par une demande soutenue, une offre commerciale au plus bas et des taux d'intérêt historiquement bas. Le marché de l'immobilier d'entreprise est plus contrasté", indique le groupe.
En effet, le pôle logement de Nexity a réalisé un chiffre d'affaires 2004 de 1,088 md EUR, en hausse de 21,8% sur un an.
En revanche, le pôle immobilier d'entreprise a enregistré un chiffre d'affaires en forte baisse de 43,1% à 187,3 millions d'euros.
Le carnet de commandes du groupe s'élève à 1,75 md EUR (hors taxes) pour le secteur logement et immobilier d'entreprise, en progression de 42,4% par rapport à 2003. Ce volume représente 15,5 mois d'activités, a précisé Nexity.