Cest un fait, de plus en plus de femmes sinitient aux métiers du BTP. Pourtant, lorsquelle devient peintre en bâtiment, il y a 25 ans, Michèle Lacasa est encore une exception. Non contente de cette expérience, elle décide, en juin 2006, de monter sa propre entreprise. Portrait.
A 45 ans, Michèle Lacasa a déjà de nombreuses années dexpérience comme peintre en bâtiment derrière elle, dont 15 ans de chantier : «Jai été immergée toute petite dans cet univers par mon père qui était maçon. Du coup, à ladolescence, je me suis tout naturellement orientée vers un BEP «peinture revêtement vitrerie», à Melun. Jai ensuite été embauchée dans une grosse entreprise, à Poissy, où jai pu faire mes marques, en même temps, que les autres apprentis».
Cette femme discrète reconnaît avoir bénéficié dune attention particulière de la part de ses collègues masculins : «Jétais entourée dhommes toute la journée, mais je nai jamais senti de rejet. Je nai pas eu, non plus, de privilèges particuliers même si javais une place à part, dans lentreprise. Jétais un peu la « mascotte » du groupe» explique-t-elle en souriant.
Une autre voie
Il y a deux ans et demi, Michèle Lacasa fait le grand saut : «Jai décidé de monter ma propre affaire. Jai démissionné de ma précédente entreprise pour fonder Prestidéco95». Un nom quelle a choisi, avec son mari, pour mettre en évidence son travail de peintre dans sa commune natale de Domont (Val dOise) et la qualité de ses services auprès des particuliers.
Désormais, Michèle Lacasa travaille exclusivement dans des appartements ou des pavillons : «Cest un choix personnel. Je préfère être proche des gens pour les conseiller au cas par cas sur leur intérieur et répondre au mieux à leurs attentes». Et elle ne compte pas son temps «Je commence entre 6h30 et 8h30 jusquà tard !». Une méthode qui porte ses fruits puisque, cette année, elle a réalisé pas moins de 25 chantiers.
Le petit plus féminin
Autre atout de Michèle Lacasa : sa touche féminine. Si la peintre nen fait pas son credo, les clientes y sont sensibles. Lune delle, madame Dupont, témoigne : «Sachant que cétait une femme, je mattendais davance à un travail particulièrement soigné. Jétais aussi plus confiante au niveau des finitions et je nai pas été déçue».
Lorsquelle se tourne vers lavenir, la peintre imagine davantage demployés dans son entreprise : «Pour linstant, il ny a que mon fils. Mais dans cinq ans, jaurai 50 ans. Il sera temps de passer le relais et de me consacrer davantage aux tâches administratives comme les devis et les factures. Lidéal serait alors davoir deux équipes de deux ouvriers». Pour cela, cest dès à présent quil faut remonter ses manches pour trouver des chantiers, un travail que Michèle Lacasa exécute à la perfection et toujours, avec le sourire.
Pour voir comment travaille Michèle Lacasa, cliquez-ici.
Cette femme discrète reconnaît avoir bénéficié dune attention particulière de la part de ses collègues masculins : «Jétais entourée dhommes toute la journée, mais je nai jamais senti de rejet. Je nai pas eu, non plus, de privilèges particuliers même si javais une place à part, dans lentreprise. Jétais un peu la « mascotte » du groupe» explique-t-elle en souriant.
Une autre voie
Il y a deux ans et demi, Michèle Lacasa fait le grand saut : «Jai décidé de monter ma propre affaire. Jai démissionné de ma précédente entreprise pour fonder Prestidéco95». Un nom quelle a choisi, avec son mari, pour mettre en évidence son travail de peintre dans sa commune natale de Domont (Val dOise) et la qualité de ses services auprès des particuliers.
Désormais, Michèle Lacasa travaille exclusivement dans des appartements ou des pavillons : «Cest un choix personnel. Je préfère être proche des gens pour les conseiller au cas par cas sur leur intérieur et répondre au mieux à leurs attentes». Et elle ne compte pas son temps «Je commence entre 6h30 et 8h30 jusquà tard !». Une méthode qui porte ses fruits puisque, cette année, elle a réalisé pas moins de 25 chantiers.
Le petit plus féminin
Autre atout de Michèle Lacasa : sa touche féminine. Si la peintre nen fait pas son credo, les clientes y sont sensibles. Lune delle, madame Dupont, témoigne : «Sachant que cétait une femme, je mattendais davance à un travail particulièrement soigné. Jétais aussi plus confiante au niveau des finitions et je nai pas été déçue».
Lorsquelle se tourne vers lavenir, la peintre imagine davantage demployés dans son entreprise : «Pour linstant, il ny a que mon fils. Mais dans cinq ans, jaurai 50 ans. Il sera temps de passer le relais et de me consacrer davantage aux tâches administratives comme les devis et les factures. Lidéal serait alors davoir deux équipes de deux ouvriers». Pour cela, cest dès à présent quil faut remonter ses manches pour trouver des chantiers, un travail que Michèle Lacasa exécute à la perfection et toujours, avec le sourire.
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