Le président de SCIC Habitat a réitéré ses attaques contre une politique de centralisation qui vient, selon lui, en contradiction avec le développement du logement social.
Ce n'est pas la première fois, mais sera-ce la dernière ? Dans le numéro de décembre de GIC et Entreprises, il avait expliqué que " la construction est aujourd'hui freinée par des dispositions juridiques et politiques de plus en plus complexes ".
" Faire du renouvellement urbain une priorité gouvernementale implique une remise à plat du système de financement du logement actuellement à bout de souffle ", avait-il précisé, en référence au cheval de bataille de Jean-Louis Borloo, ministre délégué à la ville et au renouvellement urbain. " Seule une réelle décentralisation transférant la responsabilité aux présidents d'agglomération pourra assurer la relance de la construction ", avait-il ajouté alors.
Deuxième étape de la communication du président de SCIC Habitat dans le préambule au Rapport annuel 2002. Il le conclut en affirmant que " c'est la simplification des procédures et des circuits, et une pleine responsabilité donnée aux acteurs locaux qui peuvent créer une nouvelle dynamique ".
Le clou semblait suffisamment enfoncé. Mais Michel Delafosse lui a redonné un nouveau coup ce matin en se plaignant d'une " centralisation excessive de la politique du logement en France qui freine ses projets ".
" Recentralisation "
En exemple, il a souligné qu'en 2002, près d'un tiers des projets de construction prévus par son groupe " n'ont pas été réalisés et dans 70% des cas ces retards ou abandons sont dus à des éléments extérieurs ".
Ces chiffres apportent la preuve, selon lui, que des freins sont imposés aux opérations de constructions suite à des contentieux, des problèmes de responsabilités locales, des effets de la régulation budgétaire.
Pour Michel Delafosse, l'unique solution serait de faire évoluer le logement, notamment le social, en accordant plus de responsabilités aux élus locaux. " Pour l'instant, une grande partie des élus locaux sont démobilisés et les constructeurs se heurtent à un véritable parcours du combattant ".
" On est en train de mener une politique inverse et de recentraliser les pouvoirs de décision en matière de logement ", a-t-il ajouté, avant de préciser que " nous avons besoin de décentraliser et de transférer les compétences pour redonner du dynamisme à la politique de logement social ", alors que " les élus locaux dont demandeurs de davantage de responsabilités ".
" Faire du renouvellement urbain une priorité gouvernementale implique une remise à plat du système de financement du logement actuellement à bout de souffle ", avait-il précisé, en référence au cheval de bataille de Jean-Louis Borloo, ministre délégué à la ville et au renouvellement urbain. " Seule une réelle décentralisation transférant la responsabilité aux présidents d'agglomération pourra assurer la relance de la construction ", avait-il ajouté alors.
Deuxième étape de la communication du président de SCIC Habitat dans le préambule au Rapport annuel 2002. Il le conclut en affirmant que " c'est la simplification des procédures et des circuits, et une pleine responsabilité donnée aux acteurs locaux qui peuvent créer une nouvelle dynamique ".
Le clou semblait suffisamment enfoncé. Mais Michel Delafosse lui a redonné un nouveau coup ce matin en se plaignant d'une " centralisation excessive de la politique du logement en France qui freine ses projets ".
" Recentralisation "
En exemple, il a souligné qu'en 2002, près d'un tiers des projets de construction prévus par son groupe " n'ont pas été réalisés et dans 70% des cas ces retards ou abandons sont dus à des éléments extérieurs ".
Ces chiffres apportent la preuve, selon lui, que des freins sont imposés aux opérations de constructions suite à des contentieux, des problèmes de responsabilités locales, des effets de la régulation budgétaire.
Pour Michel Delafosse, l'unique solution serait de faire évoluer le logement, notamment le social, en accordant plus de responsabilités aux élus locaux. " Pour l'instant, une grande partie des élus locaux sont démobilisés et les constructeurs se heurtent à un véritable parcours du combattant ".
" On est en train de mener une politique inverse et de recentraliser les pouvoirs de décision en matière de logement ", a-t-il ajouté, avant de préciser que " nous avons besoin de décentraliser et de transférer les compétences pour redonner du dynamisme à la politique de logement social ", alors que " les élus locaux dont demandeurs de davantage de responsabilités ".